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CINÉMA

«Blanche Neige» réinvente l’émotion sensorielle du célèbre classique de Disney

La sortie en salles du très attendu «Blanche Neige», aura lieu le 19 mars courant. C’est la nouvelle version live-action du classique de Disney qui date de 1937. Elle est portée par les talents de Rachel Zegler et Gal Gadot. Réalisé par Marc Webb, le film promet de revisiter le conte des frères Grimm avec une vision plus contemporaine et profonde, offrant au public une expérience sensorielle unique.

Loin de se contenter d’un remake classique, cette version de «Blanche Neige» se veut résolument moderne. En effet, si le conte original évoquait une princesse à la peau blanche comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme l’ébène, ce nouveau film propose un changement symbolique du prénom de l’héroïne. Dans cette réinterprétation, Blanche Neige doit son nom à une tempête de neige qu’elle a survécu étant bébé. Ce détail, selon l’actrice Rachel Zegler, fait référence à une version alternative du conte, où l’héroïne incarne la résilience dès sa naissance. Un changement qui marque déjà la volonté de traiter des thèmes actuels comme l’émancipation et la quête de soi.

Dans cette nouvelle version, «Blanche Neige» (interprétée par Rachel Zegler, connue pour son rôle dans «West Side Story») ne se contente pas de rêver du «véritable amour». Au contraire, elle rêve de devenir une femme leader, une figure forte et courageuse, comme son défunt père le lui avait appris. Cette approche permet d’explorer davantage la psychologie des personnages et de donner à la princesse un rôle plus affirmé et proactif. Un choix qui contraste avec l’image traditionnelle d’une princesse passive, cherchant à être sauvée.

En face d’elle, l’actrice Gal Gadot, célèbre pour ses rôles de femmes puissantes (notamment «Wonder Woman»), incarne une méchante reine plus complexe et plus fascinante que jamais. Loin de l’image d’une simple bad women, elle possède une dimension plus nuancée, entre beauté envoûtante et danger imminent. Cette relation centrale entre les deux figures féminines sera sans aucun doute au cœur du film.

La musique, élément indissociable de l’univers de «Blanche Neige», bénéficie lui aussi d’une profonde transformation. Les célèbres chansons du film de 1937 ont été revisitées pour offrir une expérience musicale immersive et moderne. Des talents contemporains, tels que le duo primé Benj Pasek et Justin Paul, ont signé de nouvelles compositions, qui se fondent parfaitement avec les numéros musicaux repensés pour le grand écran. Les spectateurs pourront ainsi plonger dans un voyage musical enchanteur, enrichi par des interprétations vocales poignantes et des chorégraphies spectaculaires.

Avec une durée de 1 heure et 49 minutes, ce «Blanche Neige» revisité s’annonce comme une aventure émouvante et spectaculaire où le merveilleux côtoie les défis contemporains. Si le film s’inspire du conte traditionnel des frères Grimm, il saura assurément capter l’attention des jeunes générations tout en rendant hommage à l’héritage du film d’animation de 1937.

Le film sera projeté dans plusieurs salles à travers le Maroc, notamment à Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Tétouan, Meknès, Fès et El Jadida.

L. F.

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