En 2022, la dette extérieure du Maroc s’élevait à 423,6 milliards de DH (41,2 milliards de dollars), soit 31,8 % du PIB, dont la moitié est due aux banques multilatérales de développement, selon les données du ministère des Finances. La Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), filiale du groupe Banque Mondiale, détient la part la plus grande part de cette dette extérieure avec 93,1 milliards de DH, soit 41,9% du total des emprunts extérieurs du Maroc.
La BERD est suivie par la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) avec respectivement 23,5% et 15,5% de la dette extérieure du Maroc. Le Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social (FADES) détient 6,3%, suivi de la Banque Islamique de Développement (BID) avec 4% et du Fonds Monétaire Arabe (FMA avec 1,9%.
Toujours au titre de 2022, les bailleurs bilatéraux détenaient 22,8% de la dette extérieure du Maroc à 96,5 milliards de DH, la dette concernant principalement les pays de l’Union Européenne à hauteur de 72,3%. La France arrive en tête des créanciers bilatéraux avec 37,8 milliards de DH, soit 39,2% de la dette bilatérale du Maroc, suivie par l’Allemagne avec 24,5%, le Japon avec 12,9% et l’Arabie Saoudite avec 6,2%.
C. A.
