Le déficit commercial du Royaume s’allège de 6,5% à fin juillet dernier

Selon l’Office des Changes, le déficit commercial du Maroc s’est établi à plus de 169,47 milliards de DH, à fin juillet 2023, soit un allègement de 6,5% par rapport à la même période une année auparavant. Dans un document sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de juillet dernier, l’Office des Changes indique que les importations ont reculé de 2,3%, à plus de 419,61 milliards de DH et les exportations ont progressé de 0,8%, à 250,14 milliards de DH, notant que le taux de couverture a gagné 1,8 point pour s’établir à 59,6% contre 57,8% une année auparavant.
Il faut préciser que la baisse des importations de biens est tributaire, essentiellement, au recul des achats des produits énergétiques, des demi-produits et des produits bruts, selon les explications de l’Office des Changes. En effet, la facture énergétique recule de 20,9%, se situant à 69,38 milliards de DH à fin juillet dernier, contre 87,71 milliards de DH à fin juillet 2022. Quant aux importations des demi-produits, elles accusent une baisse de 13,1% suite au recul des achats de l’ammoniac de 12,22 milliards de DH à fin juillet 2023 à 4,97 milliards de DH à fin juillet dernier. De même, les achats des produits bruts atteignent 21,68 milliards de DH à fin juillet dernier contre 28,32 milliards de DH à fin juillet 2022, soit une baisse de 23,4%. Les importations des produits alimentaires, quant à elles, connaissent une baisse de 2,7% à 52,91 milliards de DH contre 54,37 milliards de DH.
S’agissant des importations des biens d’équipement, elles enregistrent une hausse de 22,9%, passant de 77,67 milliards de DH à fin juillet 2022 à 95,43 milliards de DH à fin juillet dernier. Quant aux importations des produits finis de consommation, elles augmentent de 14,5%, suite principalement à la hausse conjointe des achats des parties et pièces pour voitures de tourisme de 33,5% et des voitures de tourisme de 28,4%. S’agissant des exportations de marchandises, leur augmentation concerne, principalement, le secteur de l’automobile (+37,4%), celui de l’électronique et électricité (+34,6%) et celui du textile et cuir (+11,5%).
L. F.