Web
Analytics
ANTI-TERRORISME

Libération des deux cyclistes marocains enlevés dans le Sahel

Les services de sécurité marocains et nigériens ont réussi à libérer deux cyclistes marocains portés disparus depuis la fin de mars dernier, suite à leur enlèvement au Burkina Faso, dont le Nord-Est est empêtré depuis 2015 dans une spirale de violences, attribuée à des groupes terroristes armés liés à «Al-Qaïda» et à «Daech».

Les services de renseignement marocains, en collaboration avec leurs homologues nigériens, sont parvenus à libérer, le samedi 13 mai dernier, les deux cyclistes Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi qui avaient été enlevés le 1er avril par un groupe d’hommes armés non identifiés, à la frontière entre le Niger et le Burkina Faso.

Immédiatement après la confirmation de cet enlèvement, les services marocains ont déployé d’importants moyens en étroite collaboration avec leurs homologues nigériens pour localiser les deux cyclistes enlevés et les libérer des mains de leurs ravisseurs. L’action des services de renseignement marocains et nigériens, qui a duré quatre semaines, a ainsi permis de localiser le lieu de détention des deux cyclistes marocains et de les libérer sains et saufs, ont indiqué samedi dernier des sources bien informées. Les deux otages ont été conduits à l’hôpital pour un contrôle médical avant d’être rapatriés vers le Maroc.

Les deux cyclistes, un enseignant à la retraite de 65 ans et un commerçant de 37 ans, avaient quitté le Maroc le 19 janvier dernier. Ils ont traversé la frontière sud-marocaine El Guerguerat et se sont dirigés vers la Mauritanie. Dans l’un de leurs derniers messages via «Facebook», daté du 29 mars, ils ont déclaré qu’ils se dirigeaient vers le Burkina Faso et que c’était la dernière fois qu’ils donnaient des nouvelles de leur tour à vélo.

Dès le lendemain de l’enlèvement des deux cyclistes, l’ONG Touring Bike Association Souss Massa a lancé une alerte via les réseaux sociaux pour signaler la double disparition et alerter les autorités marocaines. (Photo : Le Matin).

C. A.

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button