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CANCÉROLOGIE

Trois questions à Dr Myriam Nciri, Présidente de Dar Zhor

Est-ce qu’il arrive à l’association Dar Zhor de refuser des patients, compte tenu du nombre des participants aux différents ateliers ?

Aujourd’hui, non. Cela signifie que les soins de support sont vraiment prescrits et que les gens viennent parce qu’ils en ont besoin et qu’on leur a conseillé ces soins de support. Aujourd’hui, nous avons la capacité d’accueillir les patients qui viennent chez nous à Casablanca. On fait un planning pour les ateliers afin d’accueillir peu de monde pour que ce soit chaleureux et convivial, avec un maximum de 10 personnes.

Est-ce que tous les patients sont assidus durant leurs soins de support ?

Comme  pendant les traitements, l’assiduité n’est pas constante et c’est normal ! Il y a des séances de chimiothérapie, des bilans à faire. Les gens sont souvent très fatigués… Donc, ils nous informent de leur absence, ainsi on donne leur place à quelqu’un d’autre. Mais comme ces soins de support leur font du bien, ils reviennent.

Est-ce qu’il y a un pôle d’accompagnement qui enregistre plus d’engouement que les autres ?

On sait aujourd’hui que le pôle le plus important, comme cela a été souligné dans les témoignages, est le groupe de parole grâce au soutien psychologique qu’il apporte aux participants. Au départ, le plus dur est qu’ils ont peur et se montrent réticents. Mais une fois qu’ils assistent, ils apprécient et reviennent ! Après, il s’agit des thérapies sportives qui sont basées sur la respiration, ainsi que l’atelier esthétique, massage…

Propos recueillis par LAIDIA FAHIM

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