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CAMPAGNE ANTI-QATAR

Le patron de la FIFA demande à l’Europe des excuses pour ses 3.000 ans de turpitudes !

Le Mondial du Qatar vient de démarrer à Doha pour quatre semaines de compétition et de fêtes grand format. Une fête grandiose dont l’importance, le coût et l’organisation logistique ont été possibles grâce à un travail en profondeur et des investissements de plusieurs centaines de milliards de dollars depuis toute une décennie ! Un événement que l’Occident, de manière générale, «n’avale pas», qualifiant le Qatar de «petit pays» indigne d’organiser un tel happening. L’Occident de manière générale et l’Europe en particulier mènent une campagne aussi systématique qu’hystérique contre le Qatar qui «a osé» candidater et qui a remporté l’organisation de cette édition 2022 du Mondial. Et à l’intérieur de l’Europe aigrie, trois pays en particulier se détachent du lot, porteurs d’une croisade contre l’État du Qatar, sa culture, son mode de vie et son honneur même en termes de souveraineté : la France, l’Angleterre, le Danemark, l’Espagne et l’Allemagne.

Le Danemark est archi-connu pour sa haine de tout ce qui est musulman. La France, l’Angleterre, l’Espagne et l’Allemagne, quatre pays à l’ADN fondamentalement colonialiste, n’en font pas moins, affichant ouvertement leur hostilité envers un pays musulman et arabe qui a «le malheur» de disposer d’une puissance financière suffisamment importante pour faire de l’ombre, sur certains chantiers, à ces deux grands pays du monde «civilisé» Une campagne où le racisme, le suprémacisme et la condescendance atteignent des niveaux pathologiques ! Médias, ONG, lobbies et divers relais d’influence sont mobilisés de manière intensive à Paris, à Londres et à Copenhague, entre autres capitales européennes, pour salir autant que possible l’image du Qatar, à défaut d’avoir pu faire annuler, d’une manière ou d’une autre, ce Mondial en terres qataries…

Le déferlement ignoble de ces puissances contre le Qatar prend ouvertement toutes les expressions et les messages sont émis, sans façons, dans une extraordinaire absurdité morale : le Qatar n’est pas digne d’un tel événement parce qu’il ne tolère pas la consommation d’alcool, interdit la promotion de la vague LGBT dans les espaces publics et défend ses valeurs culturelles et sa civilisation. Tout simplement. Tout est dit en peu de mots. Ces mêmes pays occidentaux bien pensants ne sont évidemment point dans la logique du parallélisme des formes. Ils donnent des leçons au monde, mais n’en reçoivent pas ! Ils s’estiment en droit d’insulter des pays musulmans, arabes, voire tiers-mondistes, et justifient les massacres, génocides et turpitudes morales qu’ils ont commis sur des dizaines d’autres pays au fil des siècles. Au nom de la «civilisation» occidentale.

Face à cette exécration de haine qui déferle sur l’Émirat du Qatar depuis plusieurs mois, et qui a enflé de manière inédite au cours des derniers jours, le Président de la FIFA, Gianni Infantino, s’est fendu d’une mise au point, à la veille de la compétition face aux médias du monde entier. Une position courageuse qui en dit long sur l’état d’esprit du plus haut responsable de l’instance footballistique mondiale. Notre confère, le site français «www.lindependant.fr», un des rares à rester digne dans cette croisade contre le Qatar, en a rapporté la teneur à l’ouverture du présent Mondial.

Le patron du football mondial Gianni Infantino a, en effet, fustigé samedi «l’hypocrisie» des critiques occidentales envers le Mondial qatari qui s’est ouvert hier dimanche, principalement au nom des droits humains. «Donner des leçons de morale, toujours dans le même sens, c’est simplement de l’hypocrisie», a lancé à la presse le Président de la FIFA, très offensif à la veille du match d’ouverture entre le Qatar et l’Équateur, après des mois de silence sur les multiples polémiques qui ont cerné le tournoi. Dans un discours de près d’une heure, le dirigeant a amplement puisé dans son histoire personnelle pour affirmer se «sentir» à la fois «qatari», «arabe», «africain», «gay», «handicapé» et «travailleur immigré», lui qui est né en Suisse de parents qui ont émigré d’Italie. Alors que de multiples médias et ONG ont documenté les conditions de travail harassantes sur les chantiers de la Coupe du monde, Gianni Infantino a déclaré : «Quand je suis arrivé à Doha, la première fois, je suis allé voir certains de ces logements pour migrants et ça m’a ramené à mon enfance. J’ai dit aux Qataris que ce n’est pas correct et qu’il faut faire quelque chose à ce sujet».

Le patron de la FIFA a évoqué les «progrès» obtenus, ces dernières années, pour les travailleurs au Qatar, salaire mensuel minimum par mois, abolition du système de parrainage qui empêchait les employés de quitter le pays, indemnisations pour les salaires non payés et les accidents… «Parmi les entreprises occidentales présentes ici, combien se sont préoccupées des droits des travailleurs migrants ? Aucune : Parce qu’un changement de législation implique moins de bénéfices… Mais nous l’avons fait», a argué le dirigeant.

Plus largement, il a jugé «profondément injustes» les critiques adressées au Qatar, estimant qu’«au moins, le pays avait créé des voies légales» pour que des travailleurs étrangers viennent gagner leur vie, quand «très peu survivent» en essayant de rejoindre l’Europe.

«Pour ce que nous, les Européens, avons fait au cours des 3.000 dernières années, nous devrions nous excuser pour les 3.000 prochaines années avant de donner des leçons de morale aux autres», a encore proclamé Gianni Infantino. Il a évoqué aussi les articles parus dans plusieurs pays, Espagne, Angleterre, France, décrivant comme de «faux supporters» les fans d’Asie du sud affichant leur soutien à des équipes prenant part au Mondial. «C’est du racisme pur. Chacun dans le monde a le droit d’encourager qui il veut». Quant à la volte-face des autorités qataries qui ont subitement interdit, vendredi, la vente d’alcool à proximité des stades, elle a été balayée d’un revers de main par le Suisse : «Je pense personnellement qu’on peut survivre sans bière pendant trois heures. Et de fait, les mêmes règles s’appliquent en France, en Espagne, en Écosse». Il a présenté cette décision comme «conjointe» et visant à renforcer la sécurité alors que la concentration des matchs à Doha, inédite pour un tournoi habituellement disséminé dans des pays hôtes bien plus vastes, implique d’importants flux de supporters. «Tout le monde est le bienvenu, c’est notre exigence», a encore martelé Gianni Infantino, alors que son Directeur de la Communication, Bryan Swanson, a bouclé la conférence de presse en se présentant «comme un homme gay, ici au Qatar».

Rappelons que plusieurs sélections occidentales ont répété leur intention d’évoquer les droits humains pendant leur séjour au Qatar : les fédérations anglaise et allemande se disent prêtes à payer d’éventuelles amendes infligées par la FIFA, les Américains veulent pavoiser leur camp de base d’un drapeau multicolore et les capitaines de huit sélections entendent porter un brassard inclusif. De son côté, la FIFA a annoncé samedi des «campagnes» à chaque étape du tournoi autour de mots d’ordre comme «#SaveThePlanet», «#ProtectChildren», «#EducationForAll» ou «#NoDiscrimination», mais n’a pas annoncé comment elle réagirait à des brassards ou messages dissidents.

«Ne divisez pas, le monde est suffisamment divisé. Nous organisons une Coupe du Monde, pas une guerre !», a exhorté Gianni Infantino, alors que la plupart des 32 équipes sont engagées dans la compétition.

Pour conclure, un rappel, un seul, suffit à éclairer (si besoin était) les ressorts de cette haine et cette hystérie des pays européens hostiles au Qatar et à son Mondial : on n’avait pas entendu ces mêmes voix de la «conscience» occidentale, lors des Jeux Olympiques d’Hiver de Chine en février dernier, ni au Mondial de Russie en 2018. Et on ne les entendra naturellement pas davantage lors du Mondial 2026 qui se déroulera sur le continent américain…

HASSAN EL ARCH

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