Quel impact réel de la contrefaçon sur l’économie marocaine ? L’OMPIC se penche sur la question
L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) lance une étude sur la contrefaçon au Maroc. Elle vise à analyser l’utilisation des droits de propriété industrielle en tant qu’actifs immatériels dans le Royaume, et à y déterminer l’impact de la contrefaçon compte tenu de l’évolution de ce phénomène et de sa prolifération dans l’environnement numérique.
L’étude sera réalisée sur une durée de quatre mois et fera un diagnostic de ce phénomène dans le pays pour identifier les secteurs les plus touchés, analyser les circuits d’approvisionnement et de mise en marché, ainsi que la répartition géographique en termes de pays d’origine, de transit et de marchés. L’OMPIC indique que le but de cette enquête, qui nécessitera un budget de près de 500.000 DH, est d’actualiser les résultats d’une étude similaire qui avait été réalisée en 2012. «L’objectif est aussi de disposer d’informations fiables et pertinentes pour contribuer à l’élaboration d’une politique nationale efficace en matière de lutte anti-contrefaçon», précise-t-on auprès de l’Office.
L’étude portera sur le marché marocain en tant qu’espace de consommation et de transit où sont écoulés les produits de la contrefaçon, mais aussi en tant que zone de production de contrefaçon ! Sa réalisation commencera par un diagnostic de l’état des lieux de la contrefaçon au Maroc. Il existe trois objectifs : l’identification des secteurs les plus touchés (textile, électrique, pièces détachées, etc), l’analyse des circuits d’approvisionnement et de mise en marché, et enfin la répartition géographique en termes de pays d’origine, de transit et de marchés.
L. F.
