Hydrogène vert : le Maroc se dote d’un «Cluster Green H2»

L’Assemblée générale constitutive du «Cluster Green H2» s’est é tenue jeudi dernier à Rabat, pour examiner les moyens de promouvoir la recherche appliquée, l’innovation et l’industrie dans le domaine de l’hydrogène. S’inscrivant dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des hautes orientations Royales visant à faire du Maroc un pays pionnier en matière de transition énergétique, le groupement «Cluster Green H2» a pour objectif de contribuer à l’émergence d’une filière de l’hydrogène vert compétitive et de positionner le Royaume comme hub régional leader dans l’export de cette matière et de ses dérivés.
L’Assemblée générale constitutive a été marquée par la présence du Ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, du Directeur Général de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken, de la Directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra, ainsi qu’un ensemble de représentants de Départements ministériels et d’acteurs industriels dans le domaine des énergies renouvelables.
Le groupement pour ambition entre autres de fédérer l’écosystème national autour d’objectifs communs et de co-construire un cadre réglementaire incitatif et équitable en faveur du développement de cette filière énergétique propre. Dédié à l’innovation et à la valorisation industrielle de l’hydrogène, notamment en s’appuyant sur les infrastructures de l’IRESEN développées en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique, le «Cluster Green H2» a également pour vocation d’encourager le transfert de savoir-faire à travers des projets collaboratifs regroupant industriels et chercheurs du Maroc et de l’étranger. À cet égard, le groupement s’assigne pour mission de favoriser le transfert de technologie et l’intégration industrielle au sein de la filière de l’hydrogène, de renforcer les capacités des acteurs locaux dans la production, l’exploitation et la valorisation de la molécule verte, de stimuler l’innovation collaborative ainsi que de promouvoir l’hydrogène marocain à l’échelle régionale et internationale.
Outre certaines Universités marocaines publiques et privées et un ensemble d’entreprises œuvrant dans le secteur de l’énergie, les principaux membres fondateurs de ce cluster sont le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, le ministère de l’Industrie, du Commerce, et de l’Économie verte et numérique, le groupe OCP, l’ONHYM, l’IRESEN, l’Agence Marocaine de l’Énergie Durable (MASEN), l’Agence Marocaine de l’Efficacité Énergétique (AMEE) et l’Office National de l’Eau potable et de l’Électricité (ONEE).
Rappelons, au passage, que l’Université Mohammed VI Polytechnique, portée par le groupe OCP, lancera en avril prochain le «Programme Professionnel en Cybersécurité», en partenariat avec EC-Council University, première institution d’enseignement supérieur américaine spécialisée dans les technologies de la cyber-sécurité. Basé sur un modèle d’apprentissage aligné au meilleur standard du domaine, le programme vise à doter les participants de la connaissance et du savoir-faire de pointe dans le domaine de la cybersécurité.
A. A.