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BARRAGES

Le Royaume est passé d’une situation de stress hydrique aigu à une situation de stress modéré

Les récentes précipitations enregistrées depuis le Ramadan ont redonné de l’espoir à grand nombre de personnes. Le Ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a affirmé mardi dernier devant la Chambre des Conseillers que le taux de remplissage des barrages à l’échelle nationale a atteint 40%.

Répondant à une série de questions sur la gestion et la valorisation des ressources hydriques à la lumière des récentes pluies et chutes de neige, le Ministre a souligné déclaré que «Ce taux important n’avait pas été atteint depuis plusieurs années», précisant que les retenues des barrages s’élèvent actuellement à 6,61 milliards de mètres cubes, auxquels s’ajoutent 280 millions de mètres cubes d’eau collectés dans les nouveaux barrages réalisés depuis 2022.

Le haut responsable a affirmé que les apports en eau et en neige dans les barrages, depuis septembre dernier jusqu’à ce jour, ont atteint un total de 3,78 milliards de mètres cubes. Le bassin du Loukkos a enregistré un apport de 448 millions de mètres cubes, tandis que le volume des ressources hydriques dans les bassins de Moulouya et de Sebou s’élèvent respectivement à 450 millions et 1,16 milliard de mètres cubes.

Pour ce qui est du barrage Al Wahda, les retenues ont dépassé les 2 milliards de mètres cubes, contre 580 millions de mètres cubes pour Oum Errbia, 81 millions de mètres cubes pour Tensift, 139 millions de mètres cubes pour Souss-Massa, 284 millions de mètres cubes pour Drâa-Oued Noun et 275 millions de mètres cubes pour le bassin Guir-Ziz-Rheris.

Le Ministre a affirmé que le Royaume est passé d’une situation de stress hydrique aigu à une situation de stress modéré, à la faveur des dernières précipitations. Toutefois, il a précisé que ces pluies restent inférieures de 25% par rapport à la moyenne saisonnière. Il a ajouté que les données récentes font état d’une baisse de 58% des ressources hydriques habituelles, en dépit d’une amélioration de 45% des apports hydriques par rapport à la période précédente.

Nizar Baraka a toutefois voulu être rassurant en déclarant que «Les inquiétudes qui pesaient sur la gestion de l’eau durant l’été sont désormais écartées pour l’ensemble des bassins hydrauliques, à l’exception des provinces du Sud qui connaissent une situation particulière».

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