La Fédé, le coach et le très mauvais buzz…

Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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Le mauvais buzz qui enfle depuis plusieurs semaines, sur les réseaux sociaux et dans certains sites électroniques en mal de sensationnel, a fini par faire «pschitt»… Il s’agit de la fable du limogeage du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, par la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF). Trop, c’est trop, a estimé la Fédération qui a publié, lundi dernier, un démenti cinglant niant catégoriquement la tenue d’une prétendue réunion entre son Président Fouzi Lekjaâ et le sélectionneur national.
Selon le communiqué de l’instance dirigeante du football national, ce démenti était devenu nécessaire «en réponse aux informations relayées, lundi 2 mai 2022, par quelques sites électroniques au sujet du limogeage par la FRMF du sélectionneur national M. Vahid Halilhodzic. Dans le but d’éclaircir l’opinion publique, la FRMF précise qu’aucune réunion n’a été tenue, à ce jour, entre le Président de la FRMF et le sélectionneur national, qui est toujours en congé à l’étranger».
Et pan sur le bec !
Vahid Halilhodzic fera donc sa rentrée, comme annoncé précédemment, conclut la même source. De quoi remettre les horloges à l’heure après le buzz hystérique des dernières semaines, entretenu par des sites électroniques et des fake news qui ont circulé de manière très virale sur les réseaux sociaux.
Le coach national a accompli un travail remarquable en qualifiant le Maroc pour la prochaine Coupe du Monde qui se jouera au Qatar en novembre prochain. À son actif : 7 victoires et 1 nul en 8 rencontres. Excusez du peu… Il a, ce faisant, réalisé une montée spectaculaire des Lions de l’Atlas dans le classement de la FIFA : de la 42ème à la 24ème place. Excusez du peu, encore ! Il n’a pas réussi à mener le Onze marocain jusqu’au dernier carré de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, mais il a globalement assuré. Vahid Halilhodzic a reçu les félicitations du Souverain et a gagné le respect de millions de Marocains. Qu’il n’ait pas retenu sur sa liste de joueurs deux ou trois éléments pour des raisons de discipline ou d’incompatibilité d’humeur avec le collectif mis en place est une décision assumée dans le cadre de son mandat. Il en a les pleines prérogatives. N’en déplaise à ses détracteurs.
La Fédé garde, comme toujours, la main sur le cours des choses… Et sa présidence reste la seule source créditée pour confirmer le maintien ou annoncer le départ du coach national. Aucune autre «source» n’est crédible – il va de soi – compte tenu de l’effervescence malsaine sciemment entretenue sur ce dossier.