3 questions à Imane Rmili, Présidente de la Fédération Nationale des Restaurants Touristiques

La Fédération Nationale des Restaurants Touristiques a été un partenaire majeur de la première édition du Future Leaders Challenge, qui s’est déroulée les 12 et 13 juin courant à Tanger. Imane Rmili, sa Présidente et membre du jury, nous a accordé l’entretien suivant après l’annonce des lauréats, notamment la School of Hospitality Business and Management de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). En se basant sur leurs propres expériences de stages, l’équipe de cette école a eu l’idée de créer un concept de «maison loin de la maison» pour les employés. Ils proposent ainsi une approche centrée sur l’humain, le bien-être et le support dans le but de recruter et de garder les jeunes talents.
Le Temps : quelles impressions vous laisse cette première édition du Future Leaders Challenge Maroc ?
Imane Rmili : des impressions très positives parce qu’on a eu l’occasion de redécouvrir des parcours et des écoles qui sont parmi les meilleures au Maroc. Il y a eu un échange très intéressant avec les étudiants. De notre point de vue, en tant que professionnels, on a appris beaucoup de choses aujourd’hui !
Le Temps : êtes-vous optimiste pour la finale du défi qui aura lieu début 2024 à Dubai ?
Imane Rmili : je pense qu’on sera à la hauteur lors de cette prochaine finale. On est capable de gagner. Nous sommes un pays de tourisme. C’est dans notre sang. Tous les Marocains sont nés avec l’hospitalité. L’équipe qui a gagné aujourd’hui est celle de la School of Hospitality Business and Management de l’Université Mohammed VI Polytechnique. Je pense sincèrement que c’est une équipe qui a bien travaillé son sujet, non seulement au niveau pratique, mais aussi en incluant de l’émotion dans son sujet pour ce concours !
Le Temps : on dit que le secteur touristique a récupéré une grande partie des pertes accumulées durant la crise sanitaire. Partagez-vous cette assertion ?
Imane Rmili : effectivement, on a eu une très bonne reprise du tourisme. La période du «Covid» était difficile, mais elle a permis d’arrêter une certaine hémorragie du système touristique. L’après-«Covid» a remis les compteurs à zéro et je pense que toutes les entreprises hôtelières et de restauration doivent en profiter pour avancer différemment.
Entretien réalisé par LAIDIA FAHIM