«Go To Market», le programme qui ambitionne de booster les entreprises marocaines à l’international

Le ministère de l’Industrie et du Commerce a organisé hier à Rabat une cérémonie pour le lancement officiel du déploiement de la première édition du programme d’appui à l’international «Go To Market» dédié aux entreprises disposant d’un potentiel à l’export et opérant dans les secteurs de l’industrie et des services.
Mené en partenariat avec le ministère de l’Économie et des Finances, l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) et l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX), ce programme vise à appuyer la compétitivité à l’international des entreprises et leur capacité à faire face aux concurrents sur les marchés étrangers. Il a également pour objectif d’encourager les entreprises à exporter de nouveaux produits et à se positionner dans des marchés nouveaux. Couvrant la période 2023-2024, le programme cible les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel à l’export est supérieur à 10 millions de DH sur les deux derniers exercices.
«Go To Market» se veut un accompagnement sur mesure, suivant le profil de l’entreprise et ses besoins spécifiques en matière de développement à l’international. Le montant de l’appui financier de l’État est attribué en fonction du potentiel et des ambitions stratégiques de l’entreprise et de la solidité de son business plan à l’international, dans la limite de 2,5 millions de DH par entreprise.
Au titre de cette première édition du programme, le ministère a lancé un appel à manifestation d’intérêt à l’issu duquel 40 entreprises ont été retenues. Les secteurs représentés sont le textile-habillement, l’agroalimentaire, les industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques, la chimie-parachimie, les industries pharmaceutiques, les pièces de rechange, les matériaux de construction, la plasturgie, l’électrique-électronique et les services. Sept régions sont concernées : Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Souss-Massa, Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès, Béni Mellal-Khénifra et Marrakech-Safi. Des contrats ont été conclus entre le ministère de l’Industrie et du Commerce et les entreprises concernées, fixant les engagements des différentes parties.