Le 20 juin dernier, s’est tenue à Casablanca la 4ème édition des Moroccan Consumer Days. Cet événement annuel, organisé par Consonews et tenu cette année sous l’égide du ministère de la Santé et de la Protection sociale, a rassemblé des acteurs et représentants des secteurs public et privé pour discuter des chantiers sociaux du Royaume et du rôle que peuvent jouer les entreprises dans ce cadre.
Inscrite dans un contexte marqué par le chantier de la réforme sociale lancée par S.M. le Roi Mohammed VI, cette conférence-débat visait à mettre en lumière les réalisations dans ce domaine, notamment au vu des défis économiques et sociaux imposés par les répercussions de la crise du «Covid-19», tels qu’un taux d’inflation de 8%, un taux de chômage de 12% et une augmentation significative du niveau de pauvreté.
Dans son discours d’ouverture, Nabil Taoufik, fondateur de la plateforme Consonews et du «Moroccan Consumer Day», a souligné l’importance cruciale des chantiers sociaux en cours et leur impact sur la vie des citoyens. Il a également mis en avant le rôle capital du secteur privé dans la promotion et la participation active à la mise en place d’une société inclusive.
Lors des panels programmés, plusieurs intervenants ont pris la parole pour exposer les réalités relatives à leurs institutions respectives : Présidence du gouvernement, ministère de la Santé, ministère délégué à l’Investissement, CNSS, «Tamwilcom», Inwi, Lydec, Société Générale Maroc, etc. Cette diversité des intervenants a permis d’aborder un large spectre de thématiques, couvrant ainsi l’ensemble des questions pouvant se rapporter à la réforme sociale et au rôle assigné à la grande entreprise en la matière; des thèmes tels que la généralisation de l’assurance-maladie, son cadre juridique, ses impératifs financiers, logistiques et en termes de ressources humaines ainsi que l’histoire de la réforme sanitaire dans le pays.
Il a été également question de financement de l’entreprise et d’investissement public et privé ainsi que de l’impact social de chacun de ces leviers économiques. Des exemples concrets ont été donnés par les entreprises partenaires pour montrer comment l’action sociale peut s’inscrire au sein même du processus de production et de conception du produit. Et pour donner un regard externe aux axes abordés, des experts en RSE et des économistes ont également pris la parole, apportant ainsi une lecture analytique et pratique très utile au débat.
M. E.
