Les Français ayant été vaccinés à l’étranger par un vaccin homologué par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) mais pas par l’AEM (Agence Européenne des Médicaments), peuvent dorénavant faire valider leur Pass Sanitaire dans l’Hexagone. Dans un décret publié hier jeudi au Journal Officiel, le gouvernement français annonce cette nouvelle, qui est entrée immédiatement en vigueur.
Jusque-là, pour disposer du Pass Sanitaire, il fallait bénéficier d’une vaccination complète avec l’un des vaccins validés par l’EMA : «Pfizer», «Moderna», «AstraZeneca» et «Janssen» de Johnson & Johnson. Désormais, lorsqu’une personne a reçu toutes les doses requises d’un vaccin dont l’utilisation a été autorisée par l’OMS et ne bénéficiant pas de l’autorisation ou de la reconnaissance de l’EMA, il devra passer par une autre étape pour obtenir le Pass Sanitaire en France : recevoir une «dose complémentaire d’un vaccin à acide ribonucléique (ARN) messager, validé par l’EMA, soit «Pfizer» ou «Moderna». L’injection devra aussi être faite «au moins quatre semaines après la dernière injection réalisée à l’étranger», a précisé la Direction Générale de la Santé en France dans une note destinée aux soignants.
Pour pouvoir bénéficier de cette troisième dose, les personnes concernées «devront présenter la preuve papier ou numérique de leur vaccination complète, c’est-à-dire de chaque injection réalisée à l’étranger». Si elles n’ont eu qu’une seule dose de vaccin chinois, elles «devront recevoir deux doses de vaccin à ARN afin de compléter leur schéma vaccinal et ainsi obtenir leur Pass Sanitaire en France», précisent les autorités médicales françaises. Détail important : le Pass Sanitaire ne sera validé que sept jours après l’administration de cette dose supplémentaire.
L. F.
