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CULTURE

Les événements se suivent et ne se ressemblent pas au FICAM

Le Festival International du Cinéma d’Animation de Meknès (FICAM) maintient la température sur sa 20ème édition qui se tient depuis le 6 jusqu’au 11 mai courant dans la capitale ismaélienne du Royaume. Le grand public, les jeunes et les enfants en particulier semblent adorer l’événement, à en juger par l’engouement des familles et des écoles. Le volet scolaire de la programmation du festival réunit près de 7.000 écoliers, proposant des séances exclusivement dédiées aux enfants en provenance des établissements scolaires de Meknès. L’événement leur permet ainsi de rencontrer les grands noms mondiaux du film d’animation, invités par le FICAM.

Les films sont répartis selon trois tranches d’âge : la petite enfance (3, 4 et 5 ans), les primaires (6 à 11 ans) et les collèges (12 à 15 ans). Au rendez-vous : des projections de films adaptés au jeune public et un accompagnement pédagogique à destination des enseignants. La journée d’hier a ainsi démarré par la projection, en avant-première marocaine, de «La chance sourit à Madame Nikuko» en présence de son réalisateur, le maître japonais Ayumu Watanabe, invité exceptionnel du festival.

Marc Boutavant, auteur de jeunesse et illustrateur des personnages de «Chien pourri, la vie à Paris !», a présenté le film et a eu de longs échanges avec les élèves, au Théâtre Mohammed El Mennouni.

Le 5ème jour du FICAM a également vu la projection du beau film «Le poème de Lamya», œuvre d’ouverture du FICAM 2022, au Théâtre de l’Institut Français. Sam Kadi, producteur américain d’origine syrienne, s’est exprimé devant les élèves présents sur les enjeux et choix artistiques d’une telle œuvre cinématographique en lien avec la poésie du célèbre poète Jalal-Eddine Roumi, qui a vécu au 13ème siècle dans ce qui est devenu aujourd’hui l’Afghanistan.

Aux Côtés d’Ayumu Watanabe et Marc Boutavant, d’autres sommités mondiales du cinéma d’animation sont allées à la rencontre des jeunes au FICAM, à l’instar de Florence Miailhe, réalisatrice française, Toom Moore, réalisateur irlandais, et Sam Kadi, producteur américain.

Sur le volet formation du festival, pas moins de 150 étudiants, de différentes écoles d’art, de théâtre et des métiers du cinéma au Maroc, ont continué leurs apprentissages pédagogiques, qui ont commencé depuis vendredi dernier, profitant ainsi de l’expérience d’encadrants confirmés dans le domaine du cinéma d’animation. Ces formations, uniques au Maroc, sont appuyées par une série de conférences, de rencontres et de Master Class. Dans ce cadre, la productrice franco-algérienne, Malika Brahmi, a présenté les étapes de production d’«Adam et le nuage magique», son prochain long-métrage. Félix Dufour-Laperrière, réalisateur canadien, a quant à lui partagé avec le public des images exclusives de «La mort n’existe pas», long-métrage d’animation en cours de production.

L. F.

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