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CINEMA

Deux films illuminent les salles marocaines : «Elio» et «28 ans plus tard»

Sortis cette semaine sur les écrans marocains, «Elio» et «28 ans plus tard», deux films très attendus distribués par Film Event Consulting, plongent les spectateurs dans des univers aussi éloignés que captivants : d’un côté, une fable galactique signée Pixar, de l’autre, une dystopie post-apocalyptique menée tambour battant par Danny Boyle.

Une odyssée spatiale pleine d’émerveillement

Depuis le 18 juin, le public découvre ainsi «Elio» le dernier film des studios Pixar, qui mêle science-fiction, aventure et émotion dans une histoire accessible à toute la famille. Co-réalisé par Adrian Molina, Domee Shi et Madeline Sharafian, ce nouveau long-métrage explore les questions d’identité, d’acceptation et de courage à travers les yeux d’un enfant projeté… dans un parlement intergalactique.

Elio Solis, 11 ans, garçon rêveur et marginal, se retrouve accidentellement téléporté dans le Communiverse, une assemblée d’extraterrestres persuadés qu’il est l’ambassadeur officiel de la planète bleue. Face à cette responsabilité inattendue, Elio devra apprendre à dépasser ses peurs et à affirmer sa place dans l’univers.

Servi par une animation éblouissante, un humour fin et une double version vocale de qualité, le film séduit autant les enfants que les adultes par sa capacité à conjuguer émotion intime et aventure cosmique. Avec «Elio», Pixar confirme sa volonté de raconter des histoires aussi ambitieuses qu’humanistes.

Le retour d’une saga culte

Le 20 juin, c’est un tout autre registre qui s’empare des écrans marocains avec la sortie de «28 ans plus tard», troisième volet d’une trilogie devenue emblématique du film d’horreur contemporain.

Le film raconte l’apparition d’un virus dévastateur  au Royaume-Uni, devenu une terre sinistrée. Dans cet univers sombre, un père et son fils quittent leur refuge insulaire pour explorer un continent fantôme. Leur périple les confronte à une humanité brisée, des paysages désolés, mais aussi à leurs propres limites. Plus qu’un film de zombies, «28 ans plus tard» est une fresque tendue, organique et profondément humaine, portée par la mise en scène nerveuse de Danny Boyle et le scénario d’Alex Garland.

Le casting de haut vol (Jodie Comer, Aaron Taylor-Johnson, Ralph Fiennes…) donne une intensité rare à cette œuvre ambitieuse, premier opus d’une nouvelle trilogie déjà en chantier. Tourné dans les décors saisissants du nord de l’Angleterre, le film mêle suspense, tension psychologique et réflexions existentielles sur la survie et la nature humaine. Un thriller post-apocalyptique puissant, interdit aux moins de 16 ans.

L. F.

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