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ÉDITION

Noor Ikken et Ouadih Dada animent une soirée littéraire exceptionnelle à Casablanca

Après avoir conquis les lecteurs au récent Salon International de l’Édition et du Livre de Rabat, Noor Ikken revient à la rencontre de son public casablancais pour une mémorable soirée. À l’occasion de la parution de «Nous étions une île», son nouveau roman salué par la critique comme l’un des textes les plus poignants de l’année, l’écrivaine donne rendez-vous à son public demain 18 juin à 18h30 au Virgin Mégastore d’Anfa Place. Cette rencontre sera modérée par Ouadih Dada, journaliste et écrivain à la sensibilité reconnue, pour un échange littéraire vibrant.

Une plume qui transcende les générations

Dans une ambiance chaleureuse et ouverte à tous, Noor Ikken présentera pour la première fois à Casablanca «Nous étions une île», un roman qui prolonge l’univers de «Le Premier Été» et explore avec finesse l’adolescence marocaine des années 1980. Entre soif de liberté, blessures intimes et désirs d’émancipation, elle y dresse le portrait bouleversant d’une jeunesse en quête de lumière dans un monde en mutation.

Noor Ikken livre un récit puissant, vibrant d’humanité. Entre éclats de tendresse et vagues de révolte, son écriture capte l’essence de ceux qui grandissent à l’ombre des normes sociales, tout en portant en eux des rêves d’infini. Sa voix résonne comme un miroir de l’âme collective, dans un Maroc en pleine transition.

Figure emblématique du paysage médiatique national, Ouadih Dada sera, par sa présence à cette rencontre, un événement en soi : un retour apprécié, empreint de passion pour les mots, la culture et les émotions humaines. Il animera la discussion avec toute la profondeur et la délicatesse qu’on lui connaît.

À propos du livre «Nous étions une île»

C’est un roman poignant sur la fragilité des certitudes et la force des rêves. À travers cet ouvrage, Noor Ikken signe un roman bouleversant où l’intime rencontre l’universel. À travers la fresque lumineuse et douloureuse d’une jeunesse marocaine en quête de sens dans les années 1980, elle poursuit l’élan initié avec Le Premier Été et confirme la puissance de sa plume. Ici, l’enfance s’efface lentement, emportant avec elle les illusions d’un monde stable. Les promesses d’amitié, d’amour, et de liberté vacillent sous le poids des silences familiaux, des normes sociales et du tumulte intérieur.

Un extrait du roman : «Même si le chemin est escarpé, elle le jure, la main sur son cœur blessé, elle finira par atteindre la liberté. Coups de pied sur tout ce qui définit une fille de gens bien élevée et elle frappe sa table de chevet pour se le prouver. La lampe tombe en éclats sur le sol. Elle continue à la piétiner, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Elle la voudrait en miettes, en poudre pilée, représailles contre les barreaux imaginaires qui se sont dressés autour d’elle. Les pas de sa mère, qui font soudain demi-tour dans le couloir, s’immobilisent sans un mot devant sa porte. Le silence fige sa crise de fureur. Elle s’arrête. Ça ne sert à rien. Elle ne peut que faire semblant d’être docile. Pour l’instant. Elle se penche alors sur les débris de la lampe, comme pour constater les dégâts, et murmure : Pardon, je ne l’ai pas fait exprès».

«Nous étions une île», par Noor Ikken, paru en 2025 chez Maha Éditions, 286 pages.

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