Grand succès pour le Congrès international d’oncologie génito-urinaire à Marrakech

Le 5ème Congrès International d’oncologie génito-urinaire, organisé par l’Association Chifae pour la Prévention et la Recherche sur le Cancer, tient toutes ses promesses depuis hier vendredi et aujourd’hui samedi, à Marrakech. Le happening médical a, en effet, réussi à fédérer plus de 250 spécialistes venus de plusieurs pays tels que la France, la Belgique, les États-Unis, la Grèce, la Turquie, le Portugal en plus de spécialistes d’Afrique, le continent étant à l’honneur de cette grande manifestation.
Le Congrès se tient les 21 et 22 octobre courant dans la cité ocre à l’initiative de l’Association Chifae pour la Prévention et la Recherche sur le Cancer, que préside le Pr Nawfel Mellas. Il est organisé en partenariat avec la Société Internationale d’Urologie (SIU), la Global Society Of Rare GU Tumors (GSRGT) et l’Association Franco-Africaine de Cancérologie (AFAC).
Le Pr Nawfel Mellas (photo) a d’emblée souhaité la bienvenue aux participants et a présenté le programme de l’événement. Ensuite, les Pr T. Choueiri, P. Spiess, D. Balbay et A. Toledano ont pris la parole, à tour de rôle, pour exprimer leur point de vue sur l’actualité du congrès.
Cette première journée a été animée par des conférences scientifiques articulées autour de 3 sessions, animées par des experts autour des thématiques du cancer de la prostate, le cancer de la vessie et des voies excrétrices et le cancer du rein. La première session a porté sur les cancers urinaires de la vessie et des voies supérieures, la deuxième session a consisté en un plaidoyer de plusieurs patients et une troisième session a porté sur l’innovation en matière de santé dans les pays émergents.
En marge de ces travaux, le Pr Jean-Bernard Nkoua Mbon, Directeur d’études spéciales en cancérologie et chef de service de la cancérologie médicale au CHU de Brazzaville (Congo), nous a déclaré : «Je suis honoré d’être invité par mes confrères afin d’échanger autour de l’oncologie génito-urinaire et d’aborder la médecine du futur parce que, comme vous le savez, d’ici à 20 ans, ce que nous faisons aujourd’hui va changer à cause de l’intelligence artificielle et de la big data». Pour sa part, le Pr Serigne Magueye Gueye, expert en chirurgie urologique à Dakar (Sénégal) et membre de l’Association Franco-Africaine de Cancérologie (l’AFAC), a confié : «Aujourd’hui, je pense que nous devons rendre grâce à Dieu parce que nous faisons partie des rescapés de la pandémie. C’est la première fois que l’AFAC collabore au Maghreb et au Maroc en particulier. Développer des réseaux de soins et de collaboration médicale entre la France et les pays d’Afrique en général nous a permis de renforcer le plaidoyer de la prise en charge du cancer comme un fléau qui doit être inscrit dans l’agenda de santé africaine».
LAIDIA FAHIM