La COMADER réagit aux allégations sur la qualité du pain et de la farine

La COMADER (Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural a réfuté, mercredi dernier, les déclarations quant à la qualité du blé marocain et du pain consommé par les citoyens. «C’est avec un grand étonnement que la COMADER a pris connaissance des déclarations irresponsables qui ont trait à la qualité du pain consommé par les Marocains», indique un communiqué de la Confédération qui, vu la gravité de ces déclarations, a tenu à apporter au grand public des éclaircissements. «Ces déclarations remettent en cause, sans aucun fondement, les efforts fournis par les agriculteurs marocains en général et les petits d’entre eux en particulier, tout en sachant que la culture des céréales représente la principale source de leurs revenus», déplore la même source. Et de poursuivre : «nos agriculteurs se sont engagés pleinement dans l’approvisionnement régulier, en quantité et en qualité suffisantes, du marché local en diverses denrées agricoles, et ce, malgré les diverses restrictions imposées par les pouvoirs publics durant la pandémie du coronavirus.
Ces déclarations font fi intentionnellement de l’intelligence du consommateur marocain», souligne la COMADER, insistant sur le fait que le Maroc est connu, tant au niveau national qu’international, pour la richesse de son art culinaire ancestral, dont le pain représente l’un des piliers principaux. «À ce titre, nous estimons que le consommateur marocain est le mieux placé pour apprécier à sa juste valeur la qualité de la farine qu’il utilise ou celle du pain qu’il acquiert des boulangeries, tant modernes qu’artisanales», ajoute la Confédération, qui estime que ces déclarations ignorent d’une manière mal intentionnée le travail de toutes les commissions de contrôle et en particulier celui de l’ONSSA (Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires) d’une part, ainsi que toutes les réalisations du secteur céréalier dans le cadre du Plan Maroc Vert ces dernières années, d’autre part, estime la Confédération.
A. A.