Le sous variant d’Omicron «BA.2» nécessite, selon les connaissances et données disponibles à ce jour, plus de vigilance que d’inquiétude. C’est ce qu’a indiqué samedi dernier le médecin et chercheur en systèmes et politiques de santé, Dr Tayeb Hamdi (photo). Cité par notre confrère LeSiteInfo, il a rappelé que tant que la pandémie est là, le seul moyen d’éviter les mauvaises surprises demeure la vaccination et le respect des mesures barrières, l’expert a fait observer dans une analyse intitulée «Le sous variant BA.2 : la pandémie n’est pas derrière nous» que le sous variant «BA.2» d’Omicron n’est pas un nouveau variant proprement dit, mais «un sous variant de la même lignée d’Omicron».
Le sous variant «BA.1» est dominant depuis quelques semaines et ce sous-variant appelé «BA.2» appartient à la même lignée mais comporte une trentaine de mutations de plus que l’Omicron «original», dont presque une dizaine sur la protéine «Spike» qui permet l’entrée du virus dans la cellule humaine et qui est aussi la cible des vaccins, a-t-il expliqué.
Selon le spécialiste, la communauté scientifique soupçonne ce sous-variant d’être plus transmissible que l’Omicron «original», qui lui-même est déjà hautement contagieux et responsable de ces grandes vagues qui frappent plusieurs pays.
Rappelons que le «BA.2» a été détecté pour la première fois en Chine, le 31 décembre dernier, sur un homme qui revenait d’Inde. Il est déjà présent aujourd’hui dans plus de 40 pays dont Israël, les Etats-Unis, le Canada, le Danemark, l’Australie, l’Afrique du Sud, la Grande Bretagne, la France.
«Avec une virulence qui serait similaire à l’Omicron, ce sous-variant ne risquerait pas de dramatiser l’évolution de la pandémie, sauf à rendre les vagues actuelles plus hautes et plus longues que prévues», a estimé Dr Tayeb Hamdi. Devant cette incertitude, le médecin-chercheur a appelé à la vigilance, au respect des mesures barrières individuelles et collectives et à une vaccination selon un schéma complet.
M. E.
