L’OFPPT place haut la barre au démarrage de la Cité des Métiers et des Compétences de Laâyoune
La Cité des Métiers et des Compétences (CMC) de Laâyoune-Sakia El Hamra a ouvert ses portes aux jeunes stagiaires de la Région. Une date pleine de sens puisqu’elle coïncide avec le 47ème anniversaire de la Marche Verte et conforte l’engagement de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) pour le développement et la création de valeur dans les provinces du Sud du Royaume.
D’une capacité globale de 2.000 places pédagogiques/an, la CMC de Laâyoune-Sakia El Hamra accueille dès cette année pas moins de 1.250 stagiaires dont 630 en formation diplômante (1ère année) et 620 en formation qualifiante.
Pour mieux répondre aux besoins évolutifs en compétences, liés aux secteurs à fort potentiel d’emploi pour la région, cette nouvelle CMC va apporter une offre de formation diversifiée couvrant 46 filières, dont 70% nouvellement créées. Construite sur un terrain de 6 hectares, la CMC comprend, en plus des structures communes et de la Maison des Stagiaires, 6 Pôles Métiers : un Pôle Santé (doté d’une Unité pédagogique de soins), un Pôle Transport et Logistique (doté d’une plateforme logistique et de pistes de conduite), un Pôle Pêche (équipé d’une chaîne de valorisation des produits de la pêche), un Pôle Gestion et Commerce (incluant une entreprise virtuelle), un Pôle Artisanat et un Pôle Digital.
En plaçant l’apprenant au cœur de la démarche d’apprentissage, grâce à un nouveau modèle pédagogique, la CMC de Laâyoune-Sakia El Hamra permet ainsi à ses stagiaires de bénéficier de programmes de formation actualisés, d’un apprentissage ludique conjuguant le Learning by Doing aux Digital Tools, en plus d’un mode de formation hybride associant l’apprentissage à distance et le présentiel. En outre, le formateur se positionnera comme facilitateur, accompagnateur et catalyseur du travail collaboratif.
À préciser qu’une nouvelle architecture des programmes est mise en place, conçue de manière à privilégier la polyvalence des profils, à travers la création des troncs communs et le développement des programmes de formation suivant une logique permettant d’abord l’ancrage puis l’initiation au métier et ensuite la spécialisation. Un renforcement des parcours est également prévu, par la généralisation du niveau qualification sur deux ans et le rajout d’un semestre supplémentaire à toutes les filières de la gestion et commerce. Quant aux passerelles sectorielles et intersectorielles, elles seront enrichies afin de mettre à la disposition des stagiaires des opportunités pour la montée en compétences et leur offrir ainsi des perspectives d’évolution plus étendues.
LAIDIA FAHIM
