Le niveau de transmission virale au Maroc baisse pour la 5ème semaine consécutive
Le niveau de transmission du «SARS-CoV-2» au Maroc continue à être faible depuis 5 semaines successives et la période post-vague «Omicron» se poursuit parallèlement, pour la 3ème semaine de suite. C’est ce qu’a déclaré hier le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, le Dr Mouad Mrabet (photo), dans un commentaire sur la situation épidémiologique au Maroc, à la date du 20 mars, posté sur son compte LinkedIn. Selon l’expert, «Alors que les données de surveillance du «Covid-19» au niveau mondial évoquent une reprise de l’intensification de la circulation virale dans plusieurs pays d’Europe occidentale, le niveau de transmission du «SARS-CoV-2» au Maroc continue à être faible depuis 5 semaines successives».
Les deux dernières semaines ont été caractérisées par des valeurs qui sont les plus basses de certains indicateurs depuis le début de la transmission communautaire du coronavirus au Maroc, a précisé le responsable, faisant état d’une incidence hebdomadaire stagnante de 1,1-1,2 cas/100.000 habitant» et d’un taux de positivité hebdomadaire stagnant à moins de 1% pour la deuxième semaine, malgré la diminution du testing.
Pour ce qui est de l’incidence hebdomadaire de la covidose grave, elle est entre «1 à 2 cas/1 million d’habitants, a noté le Dr Mouad Mrabet, soulignant que le nombre de décès hebdomadaires est parmi les plus bas durant la phase III de l’épidémie au Maroc. La situation épidémiologique actuelle est la meilleure, a-t-il assuré, rappelant toutefois que le risque d’une résurgence des cas viraux dans les semaines à venir n’est pas nul, vu la situation dans les pays européens.
La vaccination reste très conseillée en cette période pour préparer le système immunitaire national à une éventuelle reprise pendant laquelle le risque de contamination augmente, a estimé le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, ajoutant que pour réduire le risque de covidose grave, «notre immunité doit être préalablement boostée». (Photo : SNRT).
