4 questions à Nabil Souhail, Vice-Président du groupe international Buddha Bar

Nabil Souhail, Vice-Président du groupe international Buddha Bar chargé du Business Development & Operations Middle East Africa, Asia & Etats-Unis, était à Tanger cette semaine. Nous l’avons croisé et lui avons posé des questions auxquelles il a répondu avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité. C’est un Marocain pur jus ! Casablancais et fier de l’être.
Le Temps : le lancement du «S Lounge by Bouddha Bar au Fairmont Tazi Palace est un événement très spécial sur cette destination. Qu’est ce que cela vous inspire pour le tourisme et le divertissement à Tanger ?
Nabil Souhail : notre enseigne, Buddha Bar, s’est installée au Maroc en 2016 et notre vision de groupe était de bien intégrer le marché marocain. Avec le boom du tourisme, nous avons commencé par un Buddha Bar à Marrakech puis un Buddha Bar Beach Mazagan à El Jadida. Notre focus actuel est le Nord du Maroc, c’est pourquoi nous avons ciblé Tanger, porte de l’Afrique et de l’Europe. On veut s’intégrer au Maroc afin de développer notre concept au niveau de la restauration. On a commencé par un «S Lounge» au Fairmont Tazi Palace, qui est un concept restaurant-Lounge avec un menu asiatique et méditerranéen et bien sûr une ambiance très festive. On mange et on s’amuse bien dans la journée mais spécialement durant la soirée. On a choisi Tanger pour donner cet élan à la restauration avec le mot d’ordre de Buddha Bar : «enchanter le client».
Le Temps : verra-t-on un Buddha Bar à Casablanca où la clientèle est très demandeuse de ce concept ?
Nabil Souhail : effectivement, nous sommes partants pour cette idée : lancer un Buddha Bar à Casablanca. Un lieu où l’on pense sérieusement installer notre marque. Comme je suis natif de Casablanca, c’est donc ma ville préférée ! Toutes les villes du Maroc sont potentiellement intéressantes pour installer le concept de Buddha Bar. On crée des concepts aussi sur le beach, sur la piscine…
Le Temps : depuis la première expérience à Marrakech en 2016, comment évaluez-vous la réponse du marché marocain concernant la marque Buddha Bar ?
Nabil Souhail : les consommateurs marocains sont de bons vivants ! Nous avons créé des concepts sous forme d’expériences et de voyages. Nos établissements ne sont pas juste des restaurants car on y mange bien, on s’y amuse beaucoup et il y a toujours une ambiance festive et une qualité de vécu spéciale. Nous mettons en place une cuisine asiatique ou fusion. On veille aussi à déployer une production musicale de très haute qualité. Le marché marocain a bien réagi à notre signature et Buddha Bar est devenu une expérience nouvelle pour la clientèle marocaine.
Le Temps : un mot, de manière générale, sur la concurrence dans votre secteur ?
Nabil Souhail : je précise que nous sommes l’une des premières enseignes internationales à s’installer au Maroc. Moi, j’appelle cela de la «compétition healthy» ! Avec ces différentes enseignes et autres concepts qui font leur entrée au Maroc, on a assurément un certain élan au niveau de la gastronomie et à celui de la restauration internationale. La concurrence permet d’élever le niveau du service et de la qualité. Quand les marocains partent à l’étranger, ils vont dans des endroits très connus, des enseignes internationales… L’idée aujourd’hui est de faire venir ces enseignes au Maroc. Et c’est ce qu’on voit actuellement à Marrakech avec toutes les enseignes internationales qui s’y sont installées. Nous concluons des partenariats avec les chaînes internationales telles que Marriott, Kerzner ou Fairmont comme ici à Tanger… Nous sommes ravis de ce récent partenariat à Tanger ! C’est une ville où j’ai vécu pendant quatre ans lors de mes études. Une destination magnifique aux yeux des Marocains mais aussi des touristes étrangers.
Entretien réalisé par LAIDIA FAHIM