Le print n’est pas mort, mais il est sous perfusion !

PAR HASSAN EL ARCH
Notre support papier LE TEMPS est passé, cette semaine, au format digital. À partir de ce vendredi 4 décembre, il est en effet diffusé en PDF par mailing aux lecteurs, partenaires et annonceurs à travers tout le Maroc. Mais pour autant, l’hebdomadaire ne sera pas absent des kiosques. Une édition mensuelle du magazine papier sera toujours au rendez-vous, le premier vendredi de chaque mois, dans les points de vente habituels à travers le Royaume. Pour maintenir le lien consolidé avec les fidèles lecteurs depuis de nombreuses années.
Un contenu mensuel enrichi et thématiquement étendu sera servi dans les standards de qualité et de rigueur professionnelle. Avec des sujets de proximité qui intéressent, interpellent et offrent des moments de lecture agréable et utile à la fois. En parallèle, une édition électronique maintiendra le lien, chaque vendredi, tandis que notre travail sur la plateforme LETEMPSmag.ma assurera toujours la permanence en termes d’information continue, au quotidien.
Le devoir de connexion est ainsi assumé envers les différentes communautés de notre écosystème. Les lecteurs continueront de trouver leur titre dans les kiosques chaque mois et les internautes suivront toujours nos actualités en ligne et sur les réseaux sociaux.
Optimiser les coûts de production, certes ! Mais pas seulement. Qu’on le veuille ou non, la pandémie et la crise économico-sanitaire qu’elle a générée ont imposé à la presse écrite un nouveau modèle de travail. Le marché publicitaire est en berne. Les médias imprimés ne sont plus rentables dans les bilans.
La culture du papier n’est pas morte, non, mais elle est assurément sous perfusion ! Le défi est de s’acclimater avec cette donne : pérenniser financièrement l’entreprise de presse tout en s’acquittant de sa mission d’information dans la société. En comptant sur la fidélité des nos lecteurs, partenaires et annonceurs, nous continuerons de relever ce défi.