Auteur d’un somptueux doublé contre l’Argentine (2-0) en finale de la Coupe du monde U20 dimanche dernier à Santiago (Chili), Yassir Zabiri est devenu le héros du Maroc, sacré champion du monde pour la première fois de son histoire. À 20 ans, celui qui porte les couleurs du club portugais FC Famalicao bascule dans une nouvelle dimension !
Yassir Zabiri a littéralement crevé l’écran ! Pour le jeune Lionceau de l’Atlas, il y a désormais un avant et un après 19 octobre 2025… À Santiago, au Chili, il a envoyé le Maroc au paradis ! Opposé à l’Argentine en finale de la Coupe du monde U20, il a signé un magnifique doublé en 30 minutes (2-0), pliant vite fait la finale…
Lors de cette inoubliable finale, Yassir Zabiri s’est occupé seul (ou presque) de tout. D’abord, en ouvrant le score sur un coup franc du pied gauche à la manière des grands footballeurs, suite à une faute à l’entrée de la surface de réparation. Puis en étant à la réception d’un centre du capitaine des Lionceaux de l’Atlas, Othmane Maama. Avec un total de cinq buts, le numéro 21 aux bouclettes blondes et à la gueule de star s’adjuge, grâce à ce doublé, le titre de co-meilleur buteur du Mondial U20 à égalité avec le Français Lucas Michal, Benjamin Cremaschi (USA) et Neyser Villareal (Colombie).
Mais résumer Yassir Zabiri à ses seuls buts serait réducteur ! Le jeune footballeur surdoué est un joueur complet, rapide, mobile et très technique. Il sait aussi être décisif aux moments à haute adrénaline. On n’a pas oublié sa réussite et son culot lors de la «Panenka», pendant la stressante séance des tirs de buts du Maroc contre la France en demi-finale.
Interrogé au micro de la FIFA après cette fantastique finale, Yassir Zabiri n’a pas hésité à tacler ses adversaires argentins : «J’ai dit avant le coup d’envoi qu’on n’avait peur de personne ! Ils parlent beaucoup, mais on les a écrasés !».
Sous contrat avec son club portugais jusqu’en 2028, la jeune perle marocaine sera dorénavant, selon les experts, la cible des moult sollicitations de grands clubs européens ou du Golfe. Aura-t-il les épaules pour soutenir toute la pression ? Le plus dur commence pour le Lionceau survolté !
