Bannière CAM SIAM 2025
POLITIQUE

Le Japon réitère officiellement sa non-reconnaissance du «Polisario»

Tenue mardi à Yokohama (Japon), la récente réunion des hauts fonctionnaires en préparation à la 9ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique («TICAD-9»), a été marquée par une clarification ferme du Japon concernant sa position sur la non-reconnaissance de l’entité séparatiste du «Polisario».

Le chef de la délégation japonaise a, en effet, rappelé dès l’ouverture de cette réunion que son pays ne reconnaît pas cette entité, dont l’intrusion dans les réunions de la «TICAD» ne modifie en rien la position constante du Japon qui ne la reconnaît pas en tant qu’État.

«Je tiens à informer que la présence d’une entité que le Japon ne reconnaît pas en tant qu’État n’affecte pas la position du Japon concernant le statut de cette entité», a déclaré le haut responsable nippon.

Le diplomate japonais a marqué sa réserve sur la présence de l’entité séparatiste, en indiquant que son pays a refusé de lui adresser une invitation et s’est contenté d’inviter «les pays avec lesquels le Japon entretient des relations diplomatiques». Il a précisé que «C’est la Commission de l’Union Africaine qui a invité tous ses membres».

La déclaration intervient quelques jours seulement après les propos du Ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, qui avait réaffirmé, à la veille de l’ouverture des travaux de la «TICAD», la position inchangée du Japon.

Interrogé par «PanOrient News» sur la participation du «Polisario», une milice séparatiste dont la prétendue «république» n’est reconnue ni par le Japon, ni par la majorité des membres des Nations-Unies, le chef de la diplomatie japonaise avait souligné que son pays «ne reconnaît pas la prétendue «Rasd», expliquant qu’«il n’y a aucun changement dans notre politique de ne pas l’inviter à la TICAD», avait précisé Takeshi Iwaya, rappelant que l’Union Africaine, co-organisatrice de l’événement, avait insisté pour convier «tous ses membres».

Cette double clarification, à la fois lors de la réunion des hauts fonctionnaires et dans les déclarations du Ministre, confirme l’alignement strict du Japon avec le droit international et la pratique onusienne. (Photo : Le7tv.ma).

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button