Un moment de pur bonheur grâce à l’Orchestre Philharmonique du Maroc et au Crédit du Maroc

«Nous sommes très émus d’être là devant vous ce soir, après deux ans d’une rupture qui nous a éloignés de vous». Farid Bensaïd, Président de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, cachait difficilement son émotion, hier soir, sur la scène du beau Théâtre Mohammed VI à Casablanca. Une émotion à laquelle a répondu avec beaucoup d’éloquence Bernard Muselet, Président du directoire du Crédit du Maroc, monté sur scène pour mettre en perspective l’événement de la soirée. Il s’agissait de la grande rentrée de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, qui se produisait dans ce qui a été perçu par un nombreux public de mélomanes comme un concert de la renaissance, un symbole de renouveau dans la tradition de la grande musique, un moment de retour à la vie normale. L’art, la musique, les vibrations qu’elle instille, la communion directe entre l’orchestre et le public, tout cela a nourri, pendant 90 minutes, une réelle bulle de plénitude.
Cette soirée a été sponsorisée par le Crédit du Maroc qui n’a point failli à son engagement : soutenir l’Orchestre Philharmonique du Maroc envers vents et marées, en dépit de la pandémie et de ses effets afin de permettre aux merveilleux artistes qui le composent de continuer à se produire et à donner du bonheur au grand public grâce à leur talent. «Après une période difficile, marquée par la crise sanitaire et économique, le secteur de l’art et de la culture revit doucement ! Nous sommes ravis d’accompagner la reprise de la saison de l’Orchestre Philharmonique du Maroc pour le plaisir des mélomanes et des amateurs de musique classique», confie Bernard Muselet, lui-même un grand mélomane et un épicurien des beaux arts. Une qualité qui donne assurément un beau relief à son talent de grand banquier.
Pour sa part, Farid Bensaïd a déclaré avec une voix émue : «nous retrouvons avec un grand plaisir notre fidèle public qui nous a tellement manqué pendant ces longs mois. Un musicien qui ne se produit pas et qui ne monte pas sur scène s’assèche comme une fleur sans eau».
Le programme de cette soirée a été éclectique tout en restant dans le thème des concerts festifs et dansants, dans la tradition des grandes valses, notamment viennoises et allemandes, avec Johann Strauss et Johannes Brahms. La direction de l’orchestre a été assurée par un jeune et extrêmement talentueux chef marocain, Mehdi Lougraïda, qui fait la fierté des couleurs nationales à… l’international ! Âgé de 37 ans seulement, ce virtuose de la baguette a déjà de brillants états de services en France, entre autres en tant que Directeur de l’Orchestre Symphonique Inter-Universitaire de Paris de 2015 à 2018. Depuis 2019, il enseigne la direction d’orchestre en France, au Maroc et en Tunisie. En 2020, il a fondé le Festival de Musique de Ternay en France. Il prendra prochainement ses fonctions de professeur de direction d’orchestre au Conservatoire de Perpignan Méditerranée (France).
Son exécution du programme des valses, tout au long de la soirée d’hier, a envoûté la salle archicomble du Théâtre Mohammed VI. Des moments très forts avec notamment l’immortel «Le Beau Danube Bleu» (Johann Strauss) et l’entraînante «Danse Hongroise» (Johannes Brahms).
Une soirée qui n’aurait pas été ce qu’elle a été sans le professionnalisme, l’efficacité, la disponibilité et la gentillesse de deux femmes qui ont tout fait pour que le public vive pleinement le plaisir de ces retrouvailles musicales : Mouna Benrhanem, Directrice de la Communication du groupe Crédit du Maroc, et Kenza Alami, Responsable Communication Institutionnelle et Financière de la même institution.
HASSAN EL ARCH