Le Conseil de la Concurrence émet une alerte sur les pratiques hors-normes

Le Conseil de la Concurrence a diffusé un communiqué, hier dans la soirée, relatif aux développements de la conjoncture actuelle. Compte tenu des fluctuations des prix de certains produits et services aux niveaux international et national, le Conseil rappelle ainsi à tous les acteurs économiques, publics ou privés, ainsi qu’aux Associations professionnelles et syndicales qui les représentent, que les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence, sauf dans les cas où la loi en dispose autrement, et ce, conformément à l’Article 2 de la loi «104.12» sur la liberté des prix et la concurrence.
Le Conseil de la Concurrence, présidé par Ahmed Rahhou (photo), rappelle que tous les accords, directives ou alliances explicites ou implicites, destinés à influencer la formation des prix soit en les augmentant ou en les baissant sont interdits, et ce, sous quelque forme que ce soit, notamment par le biais d’une fixation conjointe de prix de gros ou de détail, d’échange d’informations ou de coordination concernant le niveau et la proportion de leur hausse ou de leur baisse, ou encore à travers la détermination du niveau de la marge bénéficiaire applicable, de la composition des prix, de la fixation d’un prix de référence ou une structure de prix de référence unifiés entre un groupe d’acteurs, ou la pratique du stockage clandestin, à leur initiative ou sous le contrôle de leur association professionnelle ou syndicale.
Dans ce cadre, le Conseil de la Concurrence renvoie, à toute fin utile, à son guide pratique relatif à l’adoption de programmes de conformité au sein des entreprises ou des Associations professionnelles, lequel détaille les pratiques interdites et les moyens d’éviter les risques qui y sont associés, sachant que ce guide peut être téléchargé sur le site internet du Conseil de la Concurrence.
Le Conseil souligne par ailleurs que le faut de commettre les actes et pratiques susmentionnés, si elle est avérée et quelle que soit leur cause ou leur contexte, constitue une violation des dispositions de la loi susmentionnée.
Source : Conseil de la Concurrence.