Akhannouch appelle les syndicats et le Patronat à prendre langue dès jeudi prochain
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a appelé hier lundi à Rabat, les centrales syndicales et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) à tenir jeudi prochain la première session du dialogue social. Intervenant à l’ouverture des travaux de la 6ème édition du Forum parlementaire sur la Justice sociale, Aziz Akhannouch a en effet demandé à ce que les centrales syndicales et la CGEM tiennent la première session du dialogue social jeudi prochain, pour engager une réflexion sérieuse et responsable sur la manière d’institutionnaliser le dialogue social pour qu’il devienne exécutoire et régulier, et de convenir d’une Charte nationale du dialogue social définissant les droits et devoirs des différents acteurs. De quoi fixer les règles des structures et des institutions de dialogue, et réglementer les modalités de fonctionnement et de coopération entre les différents partenaires sociaux.
Le Chef du gouvernement a souligné que cette session se tiendra pour «délibérer sur les priorités sociales qui retiennent l’attention des représentants de la classe ouvrière au niveau des secteurs privé et public, ainsi que des représentants des hommes d’affaires, que ce soit à court, moyen ou long termes».
Aziz Akhannouch s’est dit totalement convaincu de l’esprit et du référentiel national sincère qui anime toutes les composantes de ce dialogue, y voyant l’illustration de la primauté de l’intérêt suprême de notre nation sur toute autre considération, «d’autant plus que nous sommes confrontés à des défis multiples et variés face auxquels nous n’avons d’autre choix que la solidarité et la coopération en vue de consolider la paix sociale de manière à garantir la justice sociale et la dignité humaine en tant que principales composantes de l’état social dont S.M. le Roi a établi les piliers», a souligné le Chef de l’Exécutif.
L’objectif derrière le dialogue social, rappelons-le, est de contribuer à l’émergence d’un nouveau pacte social, conformément aux orientations du Souverain, entre le gouvernement et le partenaires sociaux susceptible de contribuer à la stabilisation des situations socio-économiques en vue d’atteindre le développement social sans nuire à aucune partie et sans porter préjudice aux devoirs et droits garantis à chaque partenaire du dialogue. «Les partenaires trouveront en nous tout le soutien nécessaire pour protéger les droits fondamentaux de l’ouvrier en garantissant des conditions de travail décentes, la protection sociale et en contribuant à l’approfondissement de la participation démocratique des parties concernées par le dialogue, et du sens participatif pour trouver des solutions aux problèmes socio-économiques importantes et prêter main forte aux entreprises nationales afin de surmonter les difficultés résultant d’une force majeure», a insisté Aziz Akhannouch.