Un second round plein de… bonnes intentions
Oui, le second round du dialogue social s’annonce plein de bonnes intentions ! À moins que les partenaires sociaux se braquent, par-ci, par-là, sur des dossiers chauds, en cours de route. En tout état de cause, le second round a été lancé le 14 septembre courant, à l’initiative du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence des Ministres concernés, ainsi que des représentants des centrales syndicales et du patronat. Tenu au siège de la Primature, le nouveau round est d’emblée caractérisé par la décision de mettre en place des commissions conjointes devant traiter les questions d’actualité, conformément à l’échéancier arrêté par l’accord du 30 avril dernier, portant notamment sur la révision du régime de l’impôt sur le revenu (IR), la réforme des régimes de retraite et le réexamen d’un ensemble de législations du travail. Il a été également convenu d’élaborer une vision commune pour la mise en place de l’Observatoire National du Dialogue Social et de l’Académie de la formation dans le domaine du travail, de l’emploi et du climat social, en tant que mécanismes d’accompagnement pour l’institutionnalisation du dialogue social. Au plan sectoriel, le gouvernement et les centrales syndicales ont salué l’évolution du dialogue social dans le secteur de l’enseignement, mettant l’accent sur la nécessité d’accélérer la cadence des réunions entre le Département de tutelle et les syndicats du secteur de l’enseignement les plus représentatifs, au sujet du statut du personnel de l’enseignement, et ce, afin de trancher au sujet de cette question dans un délai raisonnable de manière à permettre d’inclure ses dispositions à impact budgétaire dans la Loi de Finances de l’année 2023. Le communiqué rappelle que le gouvernement a veillé, en matière de réforme des régimes de retraite et dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’accord du 30 avril dernier, à réduire les conditions d’accès à la pension de vieillesse.
M. E.