COP 30 : l’Afrique invitée à rehausser ses plans climatiques, le Maroc cité en exemple
À l’approche de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 30) au Brésil, les pays africains, dont le Maroc, sont appelés à présenter leurs nouveaux plans climatiques nationaux (contributions déterminées au niveau national) comme de véritables leviers de développement.
Pour Simon Stiell, Secrétaire Exécutif d’ONU Climat, «De solides nouveaux plans climatiques nationaux constituent des plans directeurs pour des économies plus fortes, davantage d’emplois et un niveau de vie plus élevé». L’Afrique, en première ligne face aux impacts climatiques, peut aussi se placer à l’avant-garde des solutions grâce à l’innovation et aux investissements verts.
Plusieurs pays donnent déjà l’exemple, comme le Maroc qui s’impose comme leader régional avec son immense complexe solaire d’Ouarzazate. L’Afrique du Sud s’engage dans «une transition juste» soutenue par des financements internationaux pour passer du charbon aux énergies propres. Le Nigeria mise sur le solaire et la restauration écologique, avec des milliers d’emplois verts prévus d’ici à 2030.
Cependant, le financement demeure crucial. L’accord de la COP 29 visant à tripler les financements climatiques à 300 milliards de dollars par an doit être consolidé pour atteindre 1.300 milliards vers 2035. Pour l’ONU, il ne s’agit pas de charité, mais d’un investissement stratégique dans une prospérité partagée.
Avec leurs futurs plans climatiques, les pays africains ont l’occasion de transformer leur vulnérabilité en moteur de croissance et de positionner le continent comme un acteur majeur de la transition verte mondiale.
L. F.
