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CINÉMA D’ANIMATION

«Le FICAM est l’un des premiers événements nationaux de la reprise !»

Après deux années de stand by, en raison de la crise sanitaire, le retour, du 6 au 11 mai, du Festival International du Cinéma d’Animation de Meknès a été ressenti comme une bouffée d’air frais. Dans cet entretien, Abla Ammor, Directrice Générale, de Fil Rouge, agence en charge des relations publiques du festival, explique en quoi cette 20ème édition aura été réellement exceptionnelle.

LE TEMPS : Le Festival International du Cinéma d’Animation de Meknès a déjà 20 ans et cela fait une quinzaine d’années que vous l’accompagnez sur les relations publiques et la logistique presse. Qu’est-ce qui est à la base de cette longue fidélité entre Fil Rouge et le FICAM ?

ABLA AMMOR : L’aventure a effectivement démarré en 2005 avec la Fondation Aïcha et l’Institut Français de Meknès. Le FICAM pour nous, c’est comme un enfant que nous avons vu grandir, que nous avons accompagné et pour lequel nous avons développé des sentiments ! Notre relation a évolué de la même manière. J’ai moi-même accompagné la marque Aïcha et le FICAM sur le volet stratégique, créatif et relations publiques, pendant toutes ces années sous d’autres casquettes avant la création de Fil Rouge en 2018. L’agence est venue consolider cette relation qui était déjà fortement établie et pérenne. Ce qui fait la réussite de ce partenariat ? Ce sont ces mêmes valeurs que nous partageons avec les équipes du FICAM et de la Fondation Aïcha : un réel engagement de part et d’autre, de la passion, du sérieux et de l’honnêteté.

LE TEMPS : Est-ce facile ou difficile de gérer votre travail en étant une courroie de transmission entre plusieurs intervenants à la fois : la Fondation Aïcha, l’Institut Français de Meknès, les médias marocains et internationaux… ?

ABLA AMMOR : Au risque de paraître prétentieuse, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est facile ! Mais avec le temps, nous avons appris à organiser nos prises de paroles et les flux d’informations de manière à être efficaces autant que possible. Nous adaptons chaque prise de parole à notre cible en respectant le rôle et l’importance de chacun. Puis, avec beaucoup d’humilité, nous tâchons de nous améliorer d’année en année !

LE TEMPS : Que vous a inspiré cette édition anniversaire après deux années de stand by à cause de la crise sanitaire ?

ABLA AMMOR : Après ces deux années d’absence, le FICAM, qui est l’un des premiers événements nationaux de la reprise, était comme une sorte de bouffée d’air frais. Il a redonné espoir en un avenir économique meilleur. L’engouement auprès des écoles et du grand public a été exceptionnel ! Une très belle énergie, différente des autres années, s’est faite ressentir en effet auprès des intervenants et du grand public. Nous sommes réellement fiers de cette édition qui, rappelons-le, a été préparée en un temps record.

LE TEMPS : Le festival a atteint un beau niveau de maturité et de notoriété internationale. Est-ce qu’un changement de concept est prévu dans le proche avenir ou bien restera-t-on sur le format actuel ?

ABLA AMMOR : Nous avons tous beaucoup d’ambition pour ce festival. Il a certes atteint une envergure internationale et nous recevons chaque année des sommités du cinéma d’animation qui connaissent et reconnaissent le FICAM. Mais à l’échelle nationale, sorti de la zone Fès-Meknès et du cercle des professionnels, l’événement est encore méconnu du grand public. Notre premier objectif serait donc de consolider cette notoriété avant de porter le concept plus loin. Nous avons néanmoins plusieurs angles d’attaque pour les prochaines années que je vous laisserais découvrir dès la prochaine édition !

Entretien réalisé par LAIDIA FAHIM

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