L’ONEE et les États-Unis explorent les dernières avancées dans le domaine du dessalement
Le Directeur Général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Tarik Hamane, et l’Ambassadeur des États-Unis auprès au Maroc, Puneet Talwar, ont présidé hier à Rabat, la session inaugurale d’un atelier technique intitulé «Dessalement : derniers développements et perspectives».
Organisé dans le cadre de la coopération entre l’ONEE et l’Ambassade des États Unis au Maroc, cet événement a été marqué par les présentations de haut niveau de deux experts américains renommés dans le domaine de la gestion durable des ressources en eau et a rassemblé une centaine de participants marocains et étrangers spécialisés dans le secteur de l’eau, souligne un communiqué de l’ONEE.
Tarik Hamane a mis l’accent sur le rôle central de l’ONEE dans la réalisation des objectifs stratégiques du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques et énergétiques, conformément aux hautes orientations de S.M. le Roi Mohammed VI. Il a rappelé, à ce propos, qu’en raison de l’augmentation de la demande et de la diminution des apports naturels d’eau, exacerbée par les changements climatiques, le Maroc se tourne de plus en plus vers les ressources en eau non conventionnelles comme le dessalement de l’eau de mer. Le programme de dessalement en cours permettra de porter la capacité de dessalement actuelle qui est d’environ 270 millions de m3 par an, produite à travers 16 stations de dessalement, à près de 2.100 millions de m3 par an à l’horizon 2030 dont près de 1.200 millions de m3 par an destinés à l’eau potable, ce qui permettra de porter la part de l’alimentation en eau potable assurée par le dessalement d’eau de mer à 55% contre seulement 10% actuellement, a-t-il expliqué.
De son côté, Puneet Talwar a indiqué que les États-Unis sont fiers de collaborer avec le Maroc sur des solutions innovantes pour la gestion des ressources en eau, notamment dans le domaine du dessalement, notant que ce partenariat reflète l’engagement commun des deux pays en faveur du développement durable et de la lutte contre les défis posés par le changement climatique. Cet atelier est une occasion non seulement de partage des technologies de pointe, mais également de renforcement des liens entre les États-Unis et le Maroc pour soutenir la résilience et garantir un avenir avec des ressources en eau suffisantes, a-t-il ajouté.