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TRAFIC ILLICITE

L’alcool frelaté cause la mort d’une vingtaine de personnes à Oujda

Une vingtaine de personnes à Oujda sont décédées après avoir consommé de l’alcool frelaté, fabriqué artisanalement par un «guerrab» (trafiquant d’alcool clandestin), rapportent des médias qui précisent que le breuvage vendu principalement à des clients marginaux contenait de «l’alcool à 75% mélangé à des matériaux alcoolisés utilisés dans la stérilisation et la désinfection». Le prix de la bouteille de ce produit dangereux se situe entre 15 et 25 DH.

Plusieurs décès suspects ont été notifiés par les services de la Police qui, aidés par le personnel médical de l’hôpital El Farabi, ont fait rapidement le lien entre ces décès et la consommation de ces bouteilles d’alcool frelaté. Selon nos confrères de «Le360», on compterait déjà vingt morts et quatre personnes sont dans un état critique.

Les autorités ont annoncé l’arrestation de deux individus. «Suite au décès de plusieurs personnes et l’hospitalisation d’autres après la consommation éventuelle de substances nuisibles à la santé, incident qui a été relayé par les médias électroniques et sur les réseaux sociaux, une enquête a été ouverte sur instruction du Parquet», rapporte pour sa part l’agence MAP.

L’enquête a permis l’interpellation d’un individu, a indiqué le Procureur général du Roi près la Cour d’Appel d’Oujda dans un communiqué. Il a été déféré devant le Parquet et mis en examen mardi dernier, ajoute la même source. Il s’agirait du vendeur et fabriquant des bouteilles d’alcool. Le suspect a été traduit devant le Juge d’instruction pour son implication présumée dans la vente de matières nuisibles à la santé ayant entraîné la mort et pour complicité, poursuit la même source. Le communiqué relève aussi qu’un autre individu a été interpellé le même jour et a fait l’objet d’une enquête après avoir été placé en garde à vue. Après l’avoir auditionné, le Juge d’instruction a ordonné la mise en détention du premier mis en cause dans la prison locale d’Oujda tandis que l’enquête se poursuit avec le deuxième individu.

A. A.

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