Le Maroc finance un projet d’aménagement dans le campus de l’Université d’Al-Qods

La première pierre pour le projet d’aménagement des cours au sein du campus de l’Université Al-Qods à Beit Hanina, avec un financement du Maroc, a été posée samedi dernier. Doté d’une enveloppe de près de 300.000 dollars, le projet s’inscrit dans le cadre du programme des Clubs de l’Environnement lancé par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif au sein des établissements scolaires de la Ville Sainte. Il prévoit la restructuration et l’aménagement de l’accès principal et des couloirs, la création et l’équipement d’espaces ombragés, ainsi que la réalisation de gradins pour le stade de l’université. À cette occasion, une convention a été signée pour la création du Club de l’Environnement au sein du même campus, en présence du Directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, Mohamed Salem Cherkaoui, de l’ambassadeur du Mexique, du consul de la Turquie et du consul honoraire de la Malaisie à Al-Qods, ainsi que de membres du Conseil de l’université et des personnalités maqdissies.
Le projet prévoit la réalisation d’espaces verts équipés de système d’irrigation locale, la construction d’une station de recyclage d’eau de pluies et une ferme expérimentale qui contient des plantes d’origines andalouse et marocaine. Il s’agit aussi d’aménager et équiper le musée écologique et la mise en place de plaques solaires pour l’éclairage des cours et des couloirs du campus. À travers le projet Clubs de l’Environnement, l’Agence Bayt Mal Al-Qods ambitionne de sensibiliser et d’éduquer les jeunes générations sur l’importance de la préservation de l’équilibre des écosystèmes à Al-Qods et encourager les jeunes à exercer les métiers liés à la nature et au recyclage des déchets.
Dans une déclaration à la presse, le président de l’Université Al-Qods, Imad Abou Kishek, a exprimé sa gratitude à S.M. le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, et au Maroc pour le soutien apporté aux institutions palestiniennes, louant les réalisations du Souverain, notamment dans la vielle ville et à «Harat Al-Maghariba». Imad Abou Kishek a affirmé que le Maroc n’a eu de cesse de soutenir la ville d’Al-Qods pour que ses institutions et ses habitants continuent de résister sur cette terre sainte.
C. A.