L’OCP 4ème groupe mondial en termes d’expertise agricole et alimentaire
À l’occasion de la publication de son Benchmark sur le secteur mondial de l’alimentation et de l’agriculture 2021, l’organisme international World Benchmarking Alliance (WBA) a positionné l’OCP à la 4ème place de son classement sur un ensemble de 350 entreprises, reconnaissant ainsi ses performances en matière d’alimentation et d’agriculture en comparaison à ses pairs, sur des sujets-clés. C’est ce que rapporte note confrère Challenge qui rappelle que la WBA est une organisation internationale à but non-lucratif, qui agit en tant qu’instance indépendante et rassemble des institutions mondiales, régionales et locales ayant pour objectif de développer des indices de référence et accompagner les entreprises dans la réalisation des fameux Objectifs de Développement Durable des Nations-Unies. Ces repères sont soutenus par les meilleures données scientifiques existantes, tout en tirant parti des normes et standards internationaux œuvrant pour la transformation des entreprises pour atteindre les ODD. Le Benchmark de l’alimentation et de l’agriculture créé par la WBA a adopté, en ce sens, une approche pragmatique de la transformation des systèmes alimentaires, en évaluant les entreprises tout au long de la chaîne de valeur alimentaire sur un large éventail d’indicateurs dans quatre domaines de mesure : gouvernance, stratégie, environnement, nutrition et inclusion sociale.
Le groupe OCP, présidé par Mostafa Terrab, a décroché la première place du classement sur le segment de l’agriculture, mais s’est également démarqué sur plusieurs critères de notation, notamment en lien avec la stratégie environnementale du groupe, et ce, grâce à ses objectifs à long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d’eau. En effet, depuis plusieurs années, le groupe implémente une stratégie qui lui permet de renforcer son statut de producteur d’engrais parmi les plus durables au monde et répondre ainsi aux ODD fixés par l’ONU.
Le groupe s’est fixé plusieurs objectifs ambitieux en lançant le programme «Économie Circulaire» au sein de sa «Sustainability Platform» dont l’approche vise à créer une dynamique verte, ainsi qu’à favoriser une symbiose avec l’écosystème industriel et les communautés. Il s’agit entre autres de couvrir 100% des besoins en eau par des sources d’eau non conventionnelles d’ici à 2030 et de réduire aussi d’environ 5% la consommation spécifique d’eau dans le traitement d’ici à 2024.
L’organisme international a également reconnu les efforts de l’OCP en matière de leadership et d’inclusion sociale avec l’implémentation de ses programmes- phares, à l’instar des «Agriboosters» ou encore «Al Moutmir», visant à améliorer la productivité et l’accès aux marchés des agriculteurs et proposant des solutions de bout en bout de la chaîne de valeur.
Les résultats du Benchmark démontrent que le groupe marocain répond aux critères de performances les plus élevés du référentiel sur l’alimentation et l’agriculture, à l’instar de deux notations des agences internationales Vigeo Eiris et Sustainalytics, spécialisées respectivement dans l’évaluation de la performance en sustainability et dans l’identification des niveaux de risques dits ESG (Environnement, Social et Gouvernance) dont le groupe a fait l’objet.
Pour rappel, le géant mondial OCP n’en est pas à sa première initiative et avait déjà rejoint, en 2019, le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD, Conseil mondial des entreprises pour le développement durable), une Association regroupant plus de 200 multinationales avant-gardistes agissant en faveur du développement durable. La mission du WBCSD consiste à accélérer la transition vers un monde durable en rendant plus performantes les entreprises qui font du développement durable leur fer de lance.
S’agissant toujours de l’OCP, mais sur autre registre, le groupe a dénoncé récemment un reportage à charge de France Télévisions et entend rétablir les faits. Le documentaire en question a, en effet, imputé au groupe marocain, ainsi qu’à la filière des engrais dans son ensemble, la responsabilité de faits de pollution et de prétendue «contamination». Outre le recours à des méthodes et des arguments biaisés, le groupe déplore un parti-pris contre les engrais phosphatés, une succession de raccourcis hasardeux et de multiples contre-vérités scientifiques.
Sur le cadmium en particulier, objet principal du documentaire, le «journaliste» a éludé des évidences scientifiques ainsi que des résultats de sa propre enquête infirmant la thèse qu’il défend. De surcroît, le consensus scientifique actuel ne suggère pas de corrélation entre l’utilisation d’engrais phosphatés et l’exposition alimentaire au cadmium et établit que les principaux facteurs d’exposition ne sont pas liés aux engrais. En tout état de cause, l’OCP répond rigoureusement aux réglementations internationales les plus exigeantes en la matière. Par ailleurs, et contrairement à ce que prétend le «documentaire» de France Télévisions, l’OCP a répondu avec diligence et précision à toutes les questions adressées par le prétendu «journaliste» et a proposé de lui adresser tout élément complémentaire utile à la parfaite information du public.
Le groupe rappelle qu’il accorde une place prépondérante au développement durable et travaille sans relâche à minimiser l’empreinte environnementale de son activité, comme en témoignent sa performance environnementale, son engagement constant auprès des communautés locales, et les notations ESG récemment obtenues.
Devant le caractère infondé des allégations formulées à son encontre, l’OCP a donc adressé un courrier au Comité d’Éthique de France Télévisions contestant point par point les allégations et les manquements flagrants du reportage.