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BOURSE DE CASABLANCA

Les sociétés cotées ont performé à hauteur de 65% en 2021

Le résultat net part du groupe (RNPG) global des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca a atteint près de 28,8 milliards de DH au titre de  2021, en hausse de 65% par rapport à 2020, selon BMCE Capital Global Research. «Boosté par la reprise de la dynamique commerciale des opérateurs cotés, l’allègement du coût du risque pour les banques ainsi que par la non-récurrence des dons au Fonds spécial «Covid-19», le RNPG global enregistre un bond de 65% à 28,8 milliards de DH», indique BMCE Capital Global Research dans sa récente publication «Earnings FY 2021». Hors impact des dons au Fonds «Covid-19» (environ 4,3 milliards de DH), le RNPG total afficherait une hausse significative de 32,3%, précise la même source.

Les sociétés industrielles ont vu leur RNPG grimper de 54,7% à 16,7 milliards de DH, intégrant essentiellement la bonne dynamique des opérateurs de BTP. Profitant de l’amélioration du contexte économique global, le RNPG des sociétés financières affiche un bond de +93,2% à 10,7 milliards de DH, grâce notamment à l’allègement de 6% des charges générales d’exploitation et l’amélioration du coût du risque (-25%) en raison des efforts d’anticipation des impacts de la crise sanitaire entrepris en 2020. De son côté, la capacité bénéficiaire du secteur assurances et courtage s’est appréciée de 21,6% à 1,4 milliard de DH, résultant de la hausse des RNPG en raison principalement de la reprise du marché financier, fait remarquer BMCE Capital Global Research. En revanche, un seul secteur affiche une contribution négative au RNPG de la cote, à savoir celui des industries et services du fait de la contre-performance enregistrée par une grande unité industrielle au titre de l’exercice 2021.

En termes de rentabilité, la capacité bénéficiaire de la cote casablancaise dépasse son niveau pré-«Covid» avec une hausse de 5,7% par rapport à 2019, en provenance exclusivement des opérateurs industriels avec une amélioration de 31%. Pour leur part, les financières ne parviennent toujours pas à retrouver leur niveau de rentabilité observé en 2019 en raison d’«un taux de coût du risque toujours élevé (1,4% en 2021) , fait observer BMCE Capital Global Research. (Photo : www.fr.aldar.ma)

C. A.

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