La caravane passe, Hafid Derradji aboie

Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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N’en déplaise à Hafid Derradji, chroniqueur sportif algérien sur la chaîne beIN Sport, le Maroc est la nation la plus forte du football africain en ce moment et les Lions de l’Atlas surfent sur une dimension si haute que les Fennecs n’ont que des soupirs à faire entendre. Ainsi va le football depuis un certain Mondial au Qatar… Et ainsi rayonne le Royaume à l’échelle continentale, arabe et internationale depuis son sacre au dernier carré d’or de la Coupe du Monde 2022.
Le chroniqueur algérien en question, auquel des «observateurs» ont tressé depuis longtemps des lauriers très lunaires, ne digère pas que le Maroc ait fait une razzia aux Awards de la CAF décernés lundi dernier à Marrakech devant tout le gotha de la planète foot africaine. Les Algériens, clubs et joueurs, n’ayant pas été nominés pour la compétition aux titres, Hafid Derradji crie au complot, charge la CAF, pointe la Fédération Royale Marocaine de Football, se répand dans un de ses délires coutumiers et dénonce une «machination» contre l’Algérie. Pitoyable. Il n’y a pas d’autres mots.
Mais ce serait faire honneur à ce journaliste algérien que de lui consacrer plus d’attention qu’il ne faut, le temps d’un fait divers… On connaît l’hostilité, la haine, la rage qui bouffe Hafid Derradji de l’intérieur de ses intestins chaque fois que les Lions de l’Atlas remportent une victoire, chaque fois que le drapeau du Maroc flotte au-dessus des stades, chaque fois que retentit l’hymne national pour célébrer les exploits des poulains de Walid Regragui. Alors, quand la CAF décerne 5 trophées sur la dizaine en compétition, la Confédération africaine est «vendue», le système de la compétition est «pourri» et tous les responsables sont «corrompus».
Mais bon, la caravane passe, les chiens aboient. C’est bien connu. Aussi, restons sur des ondes positives en rappelant que la moisson marocaine (à laquelle nous consacrons notre dossier central dans le présent numéro ainsi que notre couverture) ne sera assurément pas la dernière dans cette formidable dynamique sportive qui porte, telle une grosse vague, le pays tout entier dans la fierté, voire la ferveur.
Achraf Hakimi a raté de très peu son sacre africain 2023, mais il affûte déjà ses crampons dans la perspective de 2024 et de sa grande échéance qu’est la Coupe d’Afrique des Nations qui se jouera entre janvier et février, en Côte d’Ivoire. Yassine Bounou a été plébiscité en tant que meilleur portier africain cette année, mais il peut briguer un trophée plus grand encore puisqu’il est nominé dans la short-list de la FIFA pour désigner le meilleur gardien au monde, en janvier prochain. Et pour nous, Marocains et fiers de l’être, c’est lui le plus grand ! Pas de doute là-dessus. Nous l’affirmons et le revendiquons bien fort sur la couverture de notre édition de cette semaine : Bounou, tu es le meilleur !