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SANTÉ

Le Maroc renforce son dispositif anti-MPOX en impliquant les médecins militaires

Alors qu’aucun cas de Variole du singe n’a pour l’instant pas encore été détecté au Maroc, les autorités sanitaires du Royaume s’emploient à renforcer le dispositif national de lutte contre cette épidémie. Dans ce sens, l’Inspection du service de Santé militaire a réuni, à la demande du ministère de la Santé, des dizaines de médecins des Forces Armées Royales afin de les sensibiliser la population sur le contrôle et la prévention contre les différentes souches du virus provoquant la variole du singe, et les préparer à faire face à une quelconque épidémie au Maroc.

Burundi, Afrique du Sud, Cameroun, République centrafricaine, Nigeria, Liberia, Rwanda, Côte d’Ivoire, Ouganda, Kenya, Gabon… La variole du singe (connue sous le nom «MPOX») sévit actuellement à travers plusieurs pays d’Afrique. Plus de 20.000 cas ont, à ce jour, été enregistrés sur le continent, mais c’est surtout la République Démocratique du Congo qui concentre le plus de cas avec 96% de personnes infectées à l’échelle du continent et 97% des décès.

Le Maroc demeure l’un des rares pays du continent à n’avoir pas encore enregistré de cas sur son territoire. «Nous suivons de plus près l’évolution de la situation épidémiologique à l’échelle internationale», affirme le ministère de la Santé. «Le plan national proactif, élaboré et activé depuis juin 2022, a permis de détecter 5 cas jusqu’au mois de mars 2024, dont la plupart étaient importés et n’ont pas entraîné d’infection parmi les personnes en contact», a-t-on indiqué.

Nonobstant cette absence de cas au Maroc, les autorités sanitaires du Royaume restent en alerte, tout en s’attelant au renforcement du dispositif national de lutte contre cette catégorie de variole. L’Inspection du service de Santé militaire des FAR a organisé, le 19 août dernier, une séance de sensibilisation aux symptômes cliniques du «MPOX», ainsi que les mesures préventives pour éviter l’infection, sans oublier les moyens à déployer en cas de déclaration d’un cas suspect ou potentiel d’infection. Plusieurs médecins militaires issus de différentes composantes et unités des FAR ont pris part à cette séance, qui s’est conclue par la présentation des recommandations pratiques nécessaires au maintien du haut niveau de vigilance.

Rappelons que la variole du singe est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi entre humains par contact physique. Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. «La recrudescence de cette maladie en République Démocratique du Congo est portée par deux épidémies distinctes dans différentes parties du pays. Ce qui signifie qu’il y a deux souches du virus responsable du MPOX», a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS (Organisation Mondiale d la Santé).

E. D.

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