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L’espoir renaît un peu avec les dernières précipitations, mais le stress hydrique est là !

Les dernières précipitations ont ravivé l’espoir d’augmenter les retenues des barrages, d’éviter une pénurie d’eau potable et d’ouvrir des perspectives pour la saison agricole. C’est ce qu’a assuré, lundi dernier, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, qui répondait à une question orale à la Chambre des Représentants, dans le cadre de la session mensuelle consacrée aux politiques publiques sur le thème «Politique de l’eau au Maroc».

Le Chef de l’Exécutif a souligné qu’en dépit du niveau de précipitations que le Maroc a connues depuis le début de ce mois de décembre, le gouvernement est déterminé à redoubler d’efforts et à relancer les investissements afin de faire face à la menace du stress hydrique que connaît le Royaume, ces dernières années, et épargner ainsi au pays les pires scénarios dans ce domaine. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur la grande importance que revêt la politique de l’eau au Maroc compte tenu du rôle vital de cette denrée dans la vie sociale et économique et dans l’équilibre écologique du pays, notant que le Royaume a toujours accordé un intérêt particulier à la mobilisation des ressources hydriques.

Le Chef du gouvernement a également mis en évidence la pertinence et la clairvoyance de la vision de S.M. le Roi Mohammed VI, qui a accordé une attention particulière à cette question, donnant ses hautes orientations pour préserver et valoriser les ressources en eau, de manière à contribue à assurer le bien-être des générations actuelles et futures. Il a notamment rappelé le contenu du discours Royal à l’occasion de l’ouverture de la dernière session législative, qui a constitué une feuille de route renouvelée, visant à mobiliser les efforts pour surmonter le problème de la rareté de l’eau dans le Royaume et relever les défis actuels et futurs.

Aziz Akhannouch a souligné, aussi, en matière d’infrastructures hydriques, que le Maroc compte actuellement 149 grands barrages d’une capacité totale de plus de 19 milliards de mètres cubes, 137 petits barrages pour l’accompagnement et le développement local, 88 stations d’épuration d’eau potable, dont 9 usines de dessalement de l’eau de mer (fournissant 147 millions de m3 par an), 158 usines de traitement des eaux usées et 16 installations de dérivation des eaux, en plus de milliers de puits et de forages pour extraire les eaux souterraines. Ces efforts ont permis de généraliser l’approvisionnement en eau potable du milieu urbain à 100% à travers des systèmes hydrauliques durables, tandis que sa généralisation dans le monde rural se poursuit avec des travaux de réalisation ayant atteint un taux de 98,5%. Actuellement, l’irrigation est opérée sur plus de 2 millions d’hectares de terres agricoles. Il est également procédé au renforcement des mécanismes de protection contre les inondations et de la contribution à la production de l’énergie électrique.

Le gouvernement, a assuré Aziz Akhannouch, est déterminé à redoubler d’efforts en continuant à soutenir la durabilité et la compétitivité de l’agriculture irriguée, à travers la stratégie «Génération Green», visant à porter à plus d’un million d’hectares la superficie irriguée au goutte à goutte à l’horizon 2030.

C. A.

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